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"Le père Vandenbeusch est d'un naturel très gai"

Le père Vandenbeusch avait rejoint le Cameroun en 2011[VILLE DE SCEAUX / AFP]

L’enlèvement du père Georges Vandenbeusch au Nord-Cameroun a été confirmé par les autorités françaises jeudi. Gérard Pinard-Legry, qui l’a bien connu à la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux (92) témoigne.

 

Le père Vandenbeusch avait-il le profil d’un missionnaire ?

A priori, il ne s'y était pas destiné. Il se trouve qu’il avait répondu favorablement à une demande de Mgr Gérard Daucourt, évêque de Nanterre, qui cherchait des volontaires pour partir en Afrique comme prêtre « Fidei Donum », c’est-à-dire détaché auprès d’un diocèse d’Afrique pour aider le clergé local. C’est comme cela qu’il est parti dans ce coin d’Afrique, aux portes du désert.

 

Quel type de pasteur était-il lorsqu’il était curé à Sceaux ?

Il était arrivé tout jeune à Saint-Jean-Baptiste, à peine trentenaire, et sa venue avait donné un grand coup d’air frais dans la paroisse. Il est d’un naturel très gai, très décontracté et son action auprès des jeunes, en particulier, avait porté de nombreux fruits. Plus concrètement, le père Vandenbeusch avait mené à bien la construction de salles paroissiales qu’il avait inaugurées avant de partir au Cameroun.

 

La paroisse s’est-elle déjà mobilisée depuis l’annonce de son enlèvement ?

Il est évident que son enlèvement nous trouble beaucoup et des chaînes de prière vont se mettre en place très rapidement. Il faut savoir que le père Vandenbeusch avait perdu ses parents très jeune. A l’âge de huit ans, je crois, ils s’étaient noyés sous ses yeux. Il a été élevé  par son oncle et sa tante, mais aujourd’hui, à bien des égards, sa paroisse était sa famille. En témoignent les lettres régulières qu’il nous envoyait du Cameroun.

 

Un prêtre français enlevé au Cameroun

Qui est le père Geoges Vandenbeusch ?

 

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