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Echirolles : quatre suspects en garde à vue

Des fleurs en hommage à Kevin et Sofiane le 28 septembre 2012 dans le parc Villeneuve à Echirolles [Jean-Pierre Clatot / AFP/Archives] Des fleurs en hommage à Kevin et Sofiane le 28 septembre 2012 dans le parc Villeneuve à Echirolles [Jean-Pierre Clatot / AFP/Archives]

Quatre suspects étaient en garde à vue jeudi matin dans le cadre de l'enquête sur la mort de Kevin et Sofiane au cours d'une rixe à Échirolles (Isère) en septembre 2012, a-t-on appris auprès de la police.

"On a actuellement quatre personnes en garde à vue, toutes issues du quartier de la Villeneuve" à Grenoble, a indiqué la même source.

"L'enquête les a mis en cause et ils doivent être entendus", a-t-elle ajouté.

L'un des suspects s'est présenté de lui-même à l'hôtel de police mercredi soir après avoir appris que la police s'intéressait à lui. Les trois autres, dont un mineur, ont été interpellés jeudi matin à leur domicile.

Treize suspects, dont deux mineurs, ont déjà été mis en examen pour assassinat dans le cadre de cette affaire. Ils avaient été arrêtés au cours de deux vagues d'interpellation en octobre 2012 et février 2013.

Onze d'entre eux sont toujours incarcérés dans le cadre de cette affaire.

Le frère de Kevin et le père de Sofiane le 30 septembre 2012 à Echirolles [Jean-Pierre Clatot / AFP/Archives]
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Le frère de Kevin et le père de Sofiane le 30 septembre 2012 à Echirolles
 

Le vendredi 28 septembre 2012 au soir, dans le parc Maurice Thorez d'Échirolles, Kevin et Sofiane avaient été assaillis par une bande venue de la cité voisine de la Villeneuve de Grenoble, théâtre deux ans plus tôt de deux nuits d'émeutes.

Armés de couteaux, d'un pistolet à grenaille, d'une bouteille de vodka et d'un marteau, les assaillants avaient procédé à un véritable lynchage des deux victimes, âgées de 21 ans.

Kevin, étudiant en master, avait été transpercé de huit coups de couteau dont un mortel au poumon. Sofiane, éducateur, avait lui été poignardé une trentaine de fois et frappé au crâne avec un marteau. Il était mort le lendemain de multiples hémorragies internes.

Quelques jours plus tard, François Hollande et Manuel Valls s'étaient rendus à Échirolles auprès des familles des victimes.

 

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