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Leur métier, aider des célibataires à trouver l’amour

Le love-coaching est une assistance amoureuse made in USA qui a fait des petits dans l’Hexagone.[DAVID GANNON / AFP]

Manque de temps, absence d’opportunités, histoires sans lendemains… La quête de l’âme sœur est pour beaucoup de Français un parcours du combattant.

 

Et si les sites de rencontres sur Internet ont pris ces dernières années le relais des agences matrimoniales, un autre outil est aujourd’hui à disposition des personnes en mal d’amour : le love-coaching. 

Une assistance amoureuse made in USA qui a fait des petits dans l’Hexagone. Avec un principe : aider quiconque à trouver chaussure à son pied, gérer sa vie de couple ou surmonter une rupture. 

 

L’amour est tout autour 

Des conseils, Florence Escavarage en délivre depuis 2006 grâce à son agence Love Intelligence. Avec elle, pas de relooking vestimentaire ou d’astuces pour draguer aux comptoirs des bars, mais une analyse approfondie pour «traiter les grands freins au célibat ou les histoires à répétition ». 

Et selon elle, les leviers pour agir sont nombreux, entre les fausses croyances («Un homme doit faire de l’effet tout de suite»), les mauvais choix («cette personne est la bonne car elle est attirante»), ou la séduction biaisée («Mieux vaut ne pas être totalement soi-même en soirée»).

Le but étant d’ouvrir grand les yeux, car selon Florence Escaravage, «on passe à côté de l’amour dix fois par jour sans le savoir». Entretiens, téléphone, e-mails, livrets, le coaching de Love Intelligence se fait sous toutes les formes et à tous les prix (20 euros pour 15 min par téléphone, 495 euros pour cinq séances en face à face), auprès d’un public à dominante féminine.

 

Des résultats visibles

Avec des résultats. Marie, 37 ans, témoigne sur le site de Love Intelligence avoir quitté une relation «confortable» qui ne la rendait pas heureuse. Mais il y a aussi les confidences de Pascal, quadra-génaire. A force d’installer systématiquement une atmosphère de confidence, il finissait toujours par être considéré par les femmes comme un «bon copain». Une erreur corrigée depuis.

Le métier de coach amoureux, lui, attire de plus en plus, confie Florence Escavarage. D’après la spécialiste, pas moins d’une centaine de candidatures sont reçues chaque année par le cabinet.

 

La chasse est ouverte dans Paris 

Aux conseils, d’autres préfèrent la chasse, comme Bruna Godino. Ancienne chasseuse de tête, elle a mis sa capacité à dénicher la perle rare au service du cabinet Alexander Bale, à Paris, depuis un an.

Ses clients : «des gens actifs qui ont peu de temps, des difficultés pour faire des rencontres et font moins de sorties qu’avant 30 ans». Après un premier entretien, elle cible les critères du demandeur, ses valeurs, son mode de vie, et part en mission. Afterworks, soirées privées, conférences… le terrain de chasse est vaste et adaptable : «Si c’est un féru d’art, alors ce sera plutôt un musée ou une expo».

Les «cibles»sont repérées dans la foule, grâce notamment au fait qu’elles ne portent pas d’alliance. Elles sont alors invitées au cabinet pour un profilage plus poussé. Et si ce dernier fait mouche , client(e) et «cible» reçoivent chacun le numéro de téléphone de l’autre, pour fixer un premier rendez-vous, et plus si affinités.

Mais si le courant ne passe pas, rien n’est perdu pour autant : quatre personnes seront chassées au total par les spécialistes, pour un forfait total à 1 090 euros. Plusieurs centaines de personnes ont déjà été approchées, et le vivier est encore loin d’être épuisé ; un Parisien sur deux est aujourd’hui déclaré comme célibataire.

 

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