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Gens du voyage : Estrosi livre son "mode d'emploi" très ferme

L'ancien ministre UMP Christian Estrosi pose lors d'un meeting de soutien à François Fillon, le 14 juin 2013 à Mandelieu-la-Napoule, dans le sud-est [Jean-ChristopheMagnenet / AFP/Archives] L'ancien ministre UMP Christian Estrosi pose lors d'un meeting de soutien à François Fillon, le 14 juin 2013 à Mandelieu-la-Napoule, dans le sud-est [Jean-ChristopheMagnenet / AFP/Archives]

Le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi, interrogé dimanche sur l'occupation illégale de terrains par des gens du voyage dans sa ville, a promis la fermeté contre les comportements de "délinquants" et même de fournir à tous les maires de France son "mode d'emploi".

"Les choses sont très claires, il y a une loi qui dit qu'il faut avoir des terrains d'accueil avec une certaine capacité, j'en ai pour Nice", a-t-il assuré au "Grand Rendez-vous" (Europe 1/i-Télé/Le Parisien), interrogé sur l'installation de plusieurs centaines de caravanes.

Dès lors que des terrains sont occupés "sans droit ni titre", dans certains cas après effraction, la loi doit permettre d'"expulser", a-t-il ajouté, regrettant qu'une "circulaire Valls" de l'été dernier ne le permette plus, laissant les maires "livrés à eux-mêmes".

"Donc j'appelle les maires de France à la révolte quelque part et à utiliser le mode d'emploi qui est le mien", a ajouté l'élu des Alpes-Maritimes.

"Je vais envoyer mon mode d'emploi à tous les maires de France pour qu'ils sachent pendant tout l'été quels moyens utiliser face à un pouvoir socialiste qui ne les accompagne pas dans leur difficile mission", a-t-il insisté.

Il a cité l'exemple de gens du voyage venus s'installer sur deux terrains de football de sa ville, en exprimant le souhait de rester trois semaines. Il n'a pas voulu "céder", promettant de les "mater". Comme moyens répressifs à sa disposition, il a cité l'installation de caméras pour surveiller leurs allées et venues sur ces terrains mais aussi leurs déplacements en ville, la collecte des numéros d'immatriculation, et la possibilité de faire saisir leurs véhicules via une procédure de référé devant le tribunal.

Au besoin "on vendra les véhicules pour pouvoir se rembourser de ce que les contribuables niçois et français n'ont pas à payer", a encore dit M. Estrosi, évoquant une facture de 620.000 euros pour l'occupation des terrains de foot.

"Quand on rentre par effraction quelque part on est un délinquant", a-t-il asséné. "Quand un citoyen normal franchit d'1 cm la ligne jaune, il est arrêté, interpellé, traité comme un voyou. Eh bien quand on rentre par effraction sur un terrain public ou une propriété d'autrui on est un voyou tout simplement".

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