«Une ruche en permanente ébullition». C’est en ces termes que Nicolas Gachet, le directeur de l’hôtel, présente le Majestic Barrière pendant la durée du Festival.
«Entre promotion, habillage et soirée, de 8 h à 4 h du matin, l’activité ne s’arrête jamais».
Ouvert depuis 1926, l’hôtel a reçu les plus grands noms du septième art, de Francis Ford Copolla en passant par Grace Kelly ou Paul Newman.
Les 350 chambres du 5 étoiles – seul établissement dont les terrasses donnent sur le célèbre tapis rouge – sont un point névralgique de la quinzaine. Lieu de départ de tous les cortèges, le Majestic double ses effectifs pour abriter une centaine d’émissions TV, plus de 200 de radio, et accueillir près de 8 000 festivaliers.
Le souci du détail
Chaque année le Majestic se transforme aussi en «Maison Blanche» du Festival en accueillant le président du jury, Steven Spielberg y réside d’ailleurs cette année.
«Afin de personnaliser et anticiper les demandes de nos clients célèbres, nous glanons des informations sur ce qu’ils aiment, leur couleur, leurs fleurs favorites et leur plat de prédilection …» note Nicolas Gachet.
Les lubies des stars sont passées de mode selon lui. Exit les facéties de Gérard Depardieu, président du jury en 1992, qui arrivait à l’aube dans les cuisines pour demander son petit déjeuner tricolore, (un verre de vin rouge, blanc et rosé).
Aujourd’hui, «les artistes sont conscients d’être en représentation, ils cherchent plutôt à retrouver la photo des enfants sur leur table de chevet».
Une atmosphère familiale que l’hôtel respecte. Il y a quelques années, l’un des membres du jury était même venu avec ses meubles. Les équipes Dior et Chanel qui coiffent, maquillent et habillent les stars, à l’instar de Marion Cotillard, y ont leurs quartiers afin de les faire resplendir.
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