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Otages au Cameroun : une rançon a-t-elle été versée ?

Le président François Hollande accueille les ex-otages Tanguy (D) et Cyril Moulin-Fournier à Orly le 20 avril 2013 [Thomas Samson / AFP/Archives] Le président François Hollande accueille les ex-otages Tanguy (D) et Cyril Moulin-Fournier à Orly le 20 avril 2013 [Thomas Samson / AFP/Archives]

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et l'Elysée ont démenti vendredi une information de la chaîne I-Télé selon laquelle une rançon a été versée pour la libération des sept otages enlevés au Cameroun et retenus pendant deux mois au Nigeria par le groupe islamiste Boko Haram.

Citant des "sources opérationnelles" au Cameroun et au Nigeria, la chaîne d'information de télévision française a affirmé que les otages - trois adultes et quatre enfants - avaient été libérés en échange d'une rançon de 7 millions de dollars et la libération de 16 détenus du groupe islamiste nigérian Boko Haram.

Selon I-Télé, la rançon aurait versée soit grâce "aux fonds propres du président du Cameroun Paul Biya", soit par le groupe GDF-Suez, employeur de l'un des otages, Tanguy Moulin-Fournier.

"On raconte toujours ça après (une libération). Ce qui compte c'est que la famille ait été libérée. On dément forcément", a déclaré M. Ayrault, interrogé par la presse dans les couloirs de l'Assemblée nationale.

Sollicité également, l'Elysée a rappelé que "le président de la République s'est exprimé à plusieurs reprises sur le sujet". Questionné à propos d'une éventuelle rançon le 19 avril, jour de la libération des otages, François Hollande avait déclaré : "je crois avoir été suffisamment clair pour dire que nous ne changeons pas notre principe, qui est le non-versement par la France de rançons".

Hollande laisse entendre qu'aucune rançon n'a été versée

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