Quand la science resserre les liens. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche accueille ce matin une rencontre scientifique autour de deux Prix Nobel français, organisée par la Fondation France-Israël, présidée par Nicole Guedj. L’occasion, selon cette dernière, de faire connaître la collaboration qui unit les deux nations dans ce domaine, comme dans bien d’autres.
Quels vont être les intervenants de cette matinée ?
C’est la ministre, Geneviève Fioraso, qui nous accueille. Elle va revenir sur l’intérêt que porte le gouvernement à la coopération scientifique avec Israël, qui se pratique à tous les échelons, dans des domaines très pointus.
Seront également présents des personnalités scientifiques…
Nous avons la chance de compter parmi nous Serge Haroche (prix Nobel de physique 2012, spécialiste de la physique quantique) et son mentor, Claude Cohen-Tannoudji (prix Nobel de physique 1997, ancien Président d’honneur du Conseil Scientifique de la Fondation). Ils parleront de leurs travaux et des liens qu’ils entretiennent avec les scientifiques israéliens.
Comment s’articule la collaboration scientifique franco-israélienne ?
Elle est très vaste, et concerne notamment le domaine médical ou celui de l’eau. Les scientifiques parlent la même langue, celle de la science, du progrès, travaillant ensemble dans une émulation saine. Ils œuvrent à la santé du monde et à la paix.
Quel rôle joue la Fondation ?
Elle a été créée en 2005 par le président Jacques Chirac et Ariel Sharon, Premier ministre israélien à l’époque, lors du réchauffement des relations entre les deux nations. Nous avons voulu aller au-delà de la politique, sur les terrains de la société civile, en organisant des échanges autour des Justes de France, de l’agriculture ou des nouvelles technologies. Ces domaines sont des vecteurs de paix, car les spécialistes n’ont pas attendu pour aller les uns vers les autres.
Pour toucher au final les habitants des deux pays ?
Nous voulons construire des ponts dans tous les domaines, pour montrer tout ce que la France et Israël ont en commun. Et cela ne peut nous faire que du bien.