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Maladie d'Alzheimer : le dilemme de l'errance

[SEBASTIEN BOZON / AFP]

Allier liberté d’aller et venir, et sécurisation des conditions de vie. C’est le dilemme que plusieurs faits divers récents, mettant aux prises des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer, viennent de remettre en lumière.

Dernier drame en date, la découverte lundi matin du corps d’une femme de 93 ans dont la disparition de sa maison de retraite dans l’agglomération lyonnaise avait été signalée la veille au soir. Sur les quelque 900 000 Français touchés par la maladie, on estime à 14 000 le nombre de personnes qui présentent «un risque d’errance» important.

Michèle Delaunay, la ministre chargée des Personnes âgées, s’est saisie du dossier et entend discuter «des systèmes de géolocalisation» de ces Français vulnérables. Créé mardi, le Comité national pour la bientraitance et les droits des personnes âgées et des personnes handicapées devrait prochainement faire des propositions. 

Au moins trois systèmes de protection sont déjà expérimentés par les familles et maisons de retraite : les caméras qui détectent les mouvements anormaux (chute, ouverture de porte), les téléphones d’alerte qui permettent de joindre facilement les proches et des dispositifs électroniques. Qu’il s’agisse de bracelet ou de ceinture, ils fonctionnent via GPS avec la définition d’un périmètre autour de la résidence. Si la personne âgée s’en éloigne, l’alerte est aussitôt donnée à une plateforme de téléassistance.

 

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