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Le procès pour vol de Machin renvoyé

Marc Machin au palais de justice de Paris, le 20 décembre 2012 [Pierre Verdy / AFP/Archives] Marc Machin au palais de justice de Paris, le 20 décembre 2012 [Pierre Verdy / AFP/Archives]

Marc Machin a éclaté en sanglots lundi au début d'un procès, qui a été renvoyé au 12 mars, pour le vol "avec violence" d'un téléphone portable, seulement quelques semaines après avoir été blanchi d'une condamnation pour meurtre.

Jusqu'à la date du procès, Marc Machin a été placé sous contrôle judiciaire.

L'affaire qui concerne le vol d'un téléphone portable avec violence en réunion à la fin janvier n'a pas pu être jugée sur le fond en raison d'un problème de procédure.

Malgré le renvoi, Marc Machin qui comparaissait détenu en comparution immédiate devant la 23e chambre correctionnelle du tribunal correctionnel de Paris, un bandage sur la main gauche, a rapidement évoqué l'affaire.

"J'ai reconnu toute ma responsabilité", a-t-il expliqué, en précisant avoir eu un "différend" avec la victime.

"Je me suis emporté, mais je n'ai rien volé, je ne me serais pas permis", a-t-il précisé, avant d'éclater en sanglots en évoquant sa "nouvelle vie".

"Après l'acquittement, j'ai envie de m'en sortir", a-t-il confessé, exprimant des regrets, y compris pour son avocat, tout en jetant des coups d'oeil appuyés vers le banc où se tenaient ses proches, dont son père.

Peu auparavant, Me Louis Balling, son avocat avait en effet déclaré devant le tribunal être "tellement contrarié d'avoir à revenir dans l'enceinte d'un tribunal pour celui-là (Marc Machin) seulement quelques semaines après son procès en révision".

"On aurait aimé boucler cette affaire et ne plus entendre parler de Marc Machin dans une enceinte judiciaire", a-t-il expliqué avant de demander au tribunal de laisser son client libre. Ce dernier a indiqué toutefois que cette affaire concernait trois anciens détenus qui se sont connus à Fresnes.

Aujourd'hui âgé de 30 ans, Marc Machin avait été libéré en octobre 2008 après avoir passé près de sept ans en prison.

Disculpé par le véritable auteur du crime et par l'ADN du meurtre de Marie-Agnès Bedot à Neuilly-sur-Seine, commis en décembre 2001, il a été acquitté définitivement le 20 décembre 2012 à l'issue de son procès en révision aux assises de Paris.

Entre-temps, en 2009, il avait été interpellé pour trois agressions sexuelles, pour lesquelles il sera condamné en mai 2010 à trois ans de prison.

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