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Un contrat de plus d'un milliard d'euros pour les chantiers navals

Le paquebot MSC Divina contruit par les Chantiers navals STX France de Saint-Nazaire, le 19 mai 2012 à Saint-Nazaire sur la côte Atlantique [Jean-Sebastien Evrard / AFP/Archives] Le paquebot MSC Divina contruit par les Chantiers navals STX France de Saint-Nazaire, le 19 mai 2012 à Saint-Nazaire sur la côte Atlantique [Jean-Sebastien Evrard / AFP/Archives]

Le contrat historique entre les Chantiers navals STX France de Saint-Nazaire et l'américain Royal Caribbean International pour la construction d'un paquebot géant représente plus d'un milliard d'euros, a indiqué le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici.

"Ce contrat supérieur à 1 milliard d'euros représente plus de 10 millions d'heures de travail, réparties sur trois ans, pour les Chantiers de l'Atlantique et ses sous-traitants", a-t-il expliqué dans un communiqué commun avec la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, reçu dans la nuit de jeudi à vendredi.

"Le paquebot sera livré mi-2016. Le contrat dispose également d'une option pour un second navire, à livrer au printemps 2018", ont-ils ajouté, saluant une commande qui "symbolise la reconnaissance internationale du savoir-faire français en matière de construction navale".

Par ce contrat annoncé jeudi soir, les chantiers STX France prennent le relais des chantiers STX de Turku (Finlande), avec lesquels ils étaient en compétition, pour construire le troisième et peut-être le quatrième exemplaire des "Oasis", les plus grands navires au monde actuellement.

Le Queen Mary 2 arrive dans le port de Liverpool en Angleterre, le 20 octobre 2009 [Paul Ellis / AFP/Archives]
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Le Queen Mary 2 arrive dans le port de Liverpool en Angleterre, le 20 octobre 2009
 

Il devrait permettre aux chantiers de reprendre leur souffle, après quatre années d'un passage à vide entamé avec la crise financière de 2008, qui avait peu à peu vidé son carnet de commandes. Les chantiers STX France ont construit les mythiques transatlantiques "Normandie" (1935), puis "France" (1960), et plus récemment le "Queen Mary 2" (2002),

Ainsi, l'accord avec "le deuxième groupe de croisières dans le monde" place le chantier "dans les meilleures conditions pour continuer sa démarche de diversification, vers les énergies marines par exemple", relèvent encore les deux ministres.

Interpellé à l'Assemblée nationale le 18 décembre dernier sur la situation difficile dans laquelle se trouvaient les chantiers STX, M. Moscovici, avait promis de "sauver les Chantiers de l'Atlantique", en les aidant à "remporter de nouveaux contrats à l'export" et en encourageant leur diversification.

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