Déambuler aux Champs-Elysées pour rêver mais aussi pour acheter. Le panier moyen des touristes étrangers atteint 1 160 euros sur l’avenue, tous pays confondus, et a augmenté de 7 % sur les trois premiers trimestres de l’année par rapport à la même période en 2011, selon une étude de l’agence Global Blue, que nous publions en exclusivité.
Le trio de tête des touristes les plus dépensiers sur les Champs est formé par les Chinois, premiers avec 1 700 euros, les Américains, deuxièmes avec 1 130 euros et les Japonais, troisièmes avec 1 050 euros. Des chiffres élevés qui peuvent vite donner le tournis quand on sait que 100 millions de personnes parcourent l’avenue chaque année, et qu’un quart d’entre elles sont des étrangers.
La détaxe est avantageuse
Le succès des enseignes, en particulier celles proposant des produits de luxe, a des raisons objectives.
Les étrangers s’y pressent car ils y réalisent de bonnes affaires, si on compare les tarifs par rapport à leur pays d’origine. Par exemple, un sac Chanel en cuir vendu 3 000 euros à Paris, une fois la TVA déduite, est proposé à 5 000 euros à Pékin. Une différence qui s’explique par des frais de douanes élevés et des frais d’exportation qui font grimper la facture.
Le quartier des Champs représente 12 % du chiffre d’affaires des ventes détaxées réalisées dans la capitale et dont profitent tous les touristes de plus de 15 ans, résidant hors Union Européenne, et qui dépensent un minimum de 175 euros.
En outre, les Champs-Elysées attirent grâce au glamour et confirment «leur attractivité avec des enseignes de prestige et la visibilité des grands événements tels que les illuminations, qui ont cette année encore un retentissement international», conclut Jean-Noël Reinhardt, président du Comité des Champs-Elysées.
Et sur DirectMatin.fr :
Diane Kruger a donné le coup d'envoi des illuminations des Champs-Elysées