Moins de succès pour les cellulaires. Le nombre de vols et de tentatives de vols de téléphones portables en France ont baissé de manière «très significative» entre 2007 et 2010, passant de 1,1 million à moins de 775 000, selon le dernier bulletin de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).
Une chute des vols à l’arraché, dans les vestiaires de sports ou encore à la terrasse des cafés qui s’explique par plusieurs facteurs. Premier d’entre eux, l’amélioration de la protection, selon le chef du département de l’ONDRP Christophe Soullez.
Avec la loi Loppsi 2, la police bloque désormais automatiquement l’appareil à distance, grâce à son numéro IMEI, le rendant inutilisable. «Les usagers font aussi désormais plus attention, et sortent sans doute moins facilement leur téléphone lorsqu’ils sont dans la rue ou dans les transports», estime le spécialiste.
Autre explication, enfin, celle d’une saturation du marché parallèle de revente des cellulaires volés, fortement alimenté dans les années 2006-2007.
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