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Voici la nouvelle star des cours d'école

Bumpeez L'éditeur a déjà mis en place 650 000 jetons en silicone à la vente.[DUJARDIN / TF1 GAMES]

"Bumpeez". Si ce mot ne vous dit rien, cela devrait rapidement changer. Car ce jouet qui fait fureur en Grande-Bretagne est en passe d'envahir les cours de récréations de l'Hexagone. Parents, mettez-vous à la page.

Parents, si vos rejetons ne vous ont pas encore réclamé de "Bumpeez", attendez-vous à voir cette supplique venir tôt ou tard. A en croire son éditeur, la société Dujardin, le Bumpeez serait le digne successeur des Tamagochi, Pog et autres Beyblade. Les faits plaident pour lui. Deux millions d'exemplaires de ces jetons en silicone ont été vendus en Grande-Bretagne l'année dernière.

C'est que ces petits jetons ont une particularité : ils rebondissent. De quoi imaginer des dizaines de règles pour s'occuper aux heures de récréations. Comme faire rebondir son Bumpeez au sol puis contre le mur et le rattraper, ou bien le lancer sur une cible ou encore le faire tourner le plus longtemps possible. Chaque affrontement donne lieu ensuite à un échange de jetons entre bambins.

 

Une collection qui se conjugue à un jeu-concours

Trait commun du Bumpeez avec les autres blockbusters des cours d'école, il se collectionne. Il existe plus de 100 Bumpeez différents. Et l'originalité de cette collection, c'est qu'elle se conjugue avec une chasse au trésor géante.

Ainsi parmi les jetons se cache un "Bumpeez d'or". Un objet qui ouvre les portes d'un jeu-concours sur le web. Outre des babioles à gagner, un écolier peut ainsi devenir le héros de son école… en débarquant en limousine avec un coffre rempli de Bumpeez à distribuer aux copains.

Pour s'assurer du succès de sa trouvaille, Dujardin n'a pas lésiné. L'éditeur s'est offert une grande campagne télé ainsi qu'une distribution massive via le Journal de Mickey (120 000 exemplaires) et au contact des écoliers devant les écoles (120 000 jetons).

Pour la vente en tant que telle, l'éditeur a d'ores et déjà mis 650 000 jetons en place et s'est assuré d'un large réseau de distribution. Marchands de journaux, magasins de jouets et hypermarchés vendent tous des Bumpeez au prix de trois euros le sachet de deux.

 

Les ex-stars des cours d'école

2008 : les Beyblade

 

(Crédit : HASBRO)

Inspiré par l'univers Manga, ces toupies font encore des heureux dans les cours d'école. Le jeu consiste à un affrontement de toupies très perfectionnées, le but étant d'éjecter la toupie adverse ou de la faire s'arrêter. Chaque toupie est conçue par son propriétaire, et donc unique.

 

2000 : les cartes Pokémon

(Crédit : JIMIN LAI / AFP)

Cette franchise niponne a fait un tabac auprès des écoliers pendant toute la décennie 2000. Et pas seulement, des adultes aussi se sont pris de passion pour la déclinaison en carte à collectionner de ce jeu vidéo imaginé en 1996. A l'instar des images Panini dans les années 80, l'éditeur des Pokémon joue sur l'effet de rareté de certaines cartes qui peuvent s'échanger, mais aussi des pouvoirs et des points dont dispose chacune d'entre elles.

La popularité du jeu est telle qu'une organisation du nom de Pokémon Organized Play se forme à partir de 2003 pour organiser des tournois nationaux.

 

1997 : les Tamagochis

(Crédit : AFP)

C'est le fabricant Bandai qui a le premier sorti en 1997 ce gadget improbable. Il s'agit en fait d'un animal de compagnie virtuel. Son propriétaire est prié d'éduquer son animal virtuel avec de petits boutons dédiés qui permettent de le nourrir, de le laver et de le soigner. L'objectif étant évidemment qu'il "vive" le plus longtemps possible.

Mais dès le début des années 2000 son succès décline, malgré l'apparition d'une version "connexion" en 2004 qui permettait aux tamagochis se de se connecter entre eux. Il n'empêche d'autres versions sont sorties depuis. Il faut dire que ce jeu dispose d'irréductibles fans vraiment accrocs.

 

1995 : les POG

(Crédit : TM)

Ces petites cartes en carton ont connu une demi-écennie de gloire entre 1995 et 2000. Inventé dans les années 30, ce jeu a été remis au goût du jour par la très officielle Worl Pog Fédération (WPF) qui commercialisa à partir de 1993 des pogs seuls, alors qu'historiquement ces cartes étaient présentes dans des bouchons de bouteille de la marque éponyme.

Le but du jeu consistait à empiler un ou des pog sur une pile unique puis de lancer un kini, une rondelle en métal afin de la retourner. Celui qui parvient à retourner un pog le gagne. Le succès fut tel, que de nombreuses marques se sont engouffrés dans la brèche pour fabriquer leur propres pogs.

 

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