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22.000 postes aux concours enseignants en 2013

Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a annoncé lundi que 22.000 postes seraient ouverts aux prochains concours enseignants, lors de l'accueil des professeurs stagiaires du second degré de l'académie de Créteil.[AFP] Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a annoncé lundi que 22.000 postes seraient ouverts aux prochains concours enseignants, lors de l'accueil des professeurs stagiaires du second degré de l'académie de Créteil.[AFP]

Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a annoncé lundi que 22.000 postes seraient ouverts aux prochains concours enseignants, lors de l'accueil des professeurs stagiaires du second degré de l'académie de Créteil.

Ces postes ouverts aux concours externes, pour entrée en fonction à la rentrée 2013, concernent le primaire et le secondaire, dans le public comme dans le privé sous contrat et permettront de remplacer tous les enseignants partant à la retraite, a-t-on précisé dans l'entourage du ministre.

"Il est fini le temps" où on ne renouvelait pas un poste de professeur sur deux partant à la retraite, a fait valoir M. Peillon, en référence à la politique du précédent gouvernement. "L'Education nationale vient de vivre une véritable saignée", a-t-il déploré.

François Hollande a promis de créer 60.000 postes dans l'Education nationale au cours de son quinquennat.

En attendant la remise sur pied d'une formation initiale des professeurs, quasiment supprimée sous le gouvernement précédent, les nouveaux professeurs vont bénéficier cette année d'une décharge de trois heures de cours par semaine afin de pouvoir avoir une journée de formation hebdomadaire.

"Si quelqu'un pense que c'est insuffisant, c'est bien moi", a souligné M. Peillon.

"Il y a en France des tas d'étudiants qui aspirent à devenir professeur", mais des responsables politiques qui n'ont pas su leur tendre la main" et qui ont "transformé l'entrée dans le métier avec la réforme de la mastérisation", avec le relèvement du niveau de recrutement de Bac + 3 à Bac + 5, des études plus longues donc plus difficiles à financer.

"Il ne faut pas confondre la crise de vocations et la crise des recrutements", a-t-il insisté. "On leur a rendu les choses tellement plus difficile", a-t-il regretté.

"Il est entendu que le métier va changer, que le regard sur le métier va changer", a-t-il assuré.

"Le temps où l'on peut s'attaquer aux enseignants, mépriser les transmissions du savoir, l'enseignement de +La Princesse de Clèves+ (...), ce temps-là, c'est fini".

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