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Nuit "très calme" à Amiens

La nuit de mardi à mercredi a été "très calme" dans les quartiers nord d'Amiens, 24 heures après de violents affrontements entre jeunes et forces de l'ordre, a indiqué mercredi matin à l'AFP la préfecture de la Somme.[AFP] La nuit de mardi à mercredi a été "très calme" dans les quartiers nord d'Amiens, 24 heures après de violents affrontements entre jeunes et forces de l'ordre, a indiqué mercredi matin à l'AFP la préfecture de la Somme.[AFP]

La nuit de mardi à mercredi a été "très calme" dans les quartiers nord d'Amiens, 24 heures après de violents affrontements entre jeunes et forces de l'ordre, a indiqué mercredi matin à l'AFP la préfecture de la Somme.

Cent policiers avaient été envoyés mardi soir en renfort, en plus des 150 présents la veille, en réaction aux affrontements qui ont fait 16 blessés parmi les forces de l'ordre et causé d'importants dégâts matériels, notamment l'incendie d'une école.

"C'est une nuit très calme, sans incident particulier", a déclaré la préfecture vers 6h. Sept feux de véhicules ont été signalés, mais dans d'autres quartiers d'Amiens comme Etouvie, sans affrontements. Seul un feu de détritus a été relevé par la préfecture dans les quartiers nord. Dans le reste de la ville, quelques autres éléments mineurs : un poteau électrique a été brûlé, ainsi qu'une poubelle.

Vers 5h30 mercredi matin, les rues d'Amiens-Nord étaient calmes. Seuls quelques piétons, notamment des personnes se rendant à la prière du matin, étaient sortis, a constaté une journaliste de l'AFP. Les cars de policiers déployés pendant une grande partie de la nuit n'étaient plus présents sur place, devant la mairie de quartier comme sur un rond-point non loin. Un groupe de jeunes encore présents vers 01h sur la place faisant face à la mairie de quartier s'était déjà étiolé vers 03h30, et plus personne n'était présent au petit matin.

"En fonction de l'évolution" de la situation une partie des renforts policiers pourrait être désengagés, mais restent prêts à se réengager rapidement en fonction des besoins, selon la préfecture.

Le président François Hollande avait promis mardi de mettre en oeuvre "tous les moyens de l'Etat" pour lutter contre les violences, et le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait dénoncé des "faits inacceptables".

 

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