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Viols en Ardèche : le suspect fait des aveux

L'auteur présumé de l'agression sexuelle d'une fillette de 11 ans, dans la nuit de mardi à mercredi, dans un camping de l'Ardèche, a été placé en garde à vue vendredi soir à Privas, a annoncé le vice-procureur de la République à Privas, Franck Alzingre.[AFP] L'auteur présumé de l'agression sexuelle d'une fillette de 11 ans, dans la nuit de mardi à mercredi, dans un camping de l'Ardèche, a été placé en garde à vue vendredi soir à Privas, a annoncé le vice-procureur de la République à Privas, Franck Alzingre.[AFP]

L'auteur présumé de l'agression sexuelle d'une fillette de 11 ans, dans la nuit de mardi à mercredi, dans un camping de l'Ardèche, a été placé en garde à vue vendredi soir à Privas, a annoncé le vice-procureur de la République à Privas, Franck Alzingre. Il a avoué l'agression sexuelle qui lui est reprochée et 4 autres en Ardèche. 

Cet homme de 32 ans, "originaire du centre de l'Ardèche", est "suspecté de viol et d'agressions sexuelles sur mineur", a ajouté à l'AFP le magistrat. Il n'a toutefois pas précisé si le viol éventuel concernait la fillette du camping.

L'homme a été interpellé "sans difficulté", vendredi en début de soirée, "à son domicile", situé dans le centre du département et a été placé en garde à vue à 20H45 à la gendarmerie de Privas, a-t-il encore précisé.

Il était activement recherché depuis l'agression de la fillette, dans la nuit du 7 au 8 août, au camping de Saint-Didier-sous-Aubenas, dans le sud de l'Ardèche.

Il s'était alors introduit dans la tente où dormaient deux fillettes et avait "agressé l'une d'entre elles, de nationalité française, âgée de 11 ans", avant d'être "mis en fuite par les cris" des enfants, avait expliqué le magistrat, au cours d'une conférence de presse, vendredi.

Selon une source judiciaire dans la matinée, l'agresseur serait également suspecté d'avoir commis d'autres tentatives dans la région, notamment sur une victime de nationalité néerlandaise.

Plusieurs témoignages dans des campings environnants font également état d'autres tentatives d'agression ou évoquent des rôdeurs. Des faits qualifiés pour l'instant de "rumeurs" par la fédération des campings qui a envoyé un message à ses adhérents pour rassurer leurs clients.

Tout en assurant qu'il ne faut pas tomber dans la "psychose", la patronne d'un camping de Vogüe, à quelques kilomètres d'Aubenas, a affirmé à la presse vendredi que l'agresseur présumé aurait rôdé dans son établissement, mais sans passer à l'acte.

Lors de sa conférence de presse, M. Alzingre avait tenu à calmer les esprits: "actuellement, aucun lien n'est établi avec d'autres affaires et nous n'écartons aucune piste de travail", a souligné le magistrat.

Le parquet n'a été saisi à ce jour que d'"une seule agression sexuelle" sur une fillette caractérisée "grâce aux constatations médicales" et "il n'y a aucune autre agression sexuelle avérée", a-t-il encore dit.

Grâce aux déclarations des fillettes, un portrait robot a pu être établi et a été diffusé au niveau national "auprès de l'ensemble des forces de gendarmerie et de police", a dit le procureur.

Le portrait-robot n'a toutefois pas été diffusé dans les campings, ni auprès des médias.

Selon une responsable de la fédération des campings, la jeune victime était en vacances dans ce camping en compagnie de son oncle et de sa tante. Elle a été agressée dans son sommeil sous sa tente, tandis que sa famille occupait une caravane à côté.

Le parquet a saisi la section de recherche de Grenoble, assistée par l'ensemble des gendarmes de l'Ardèche, soit "plus de 50 militaires" engagés dans l'affaire. Une équipe cynophile a également été mobilisée.

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