François Hollande a présidé ce samedi matin les premières cérémonies du 14 juillet de son quinquennat sur les Champs-Elysées, avant de renouer avec l'interview télévisée pour la fête nationale.
L'occasion d'un hommage appuyé aux armées, avant d'évoquer la crise sociale et financière devant les Français, après l'annonce du choc social à PSA.
Dès 10H00, le président de République, chefs des armées, a présidé le défilé militaire, symbole du lien de la Nation et de son armée. Sur le thème des armées "au service de la Nation et de la paix dans le monde", le cru 2012 a mis à l'honneur les casques bleus qui servent dans le cadre des forces de l'ONU et les troupes rentrant d'opération extérieures (Opex).
Avec 4950 hommes et femmes des trois armées et de la Sécurité civile, le défilé était aussi copieux que les années précédentes. 241 chevaux, 450 véhicules et 82 motos ont également été mobilisés pour le défilé au sol et 66 avions, 32 hélicoptères ont participé au défilé aérien.
A l'issue des cérémonies, le président s'est entretenu avec des soldats blessés en opération et des familles de militaires morts en mission.
A partir de 13H15, il a renoué avec la traditionnelle interview télévisée du chef de l'Etat. Un rituel qui avait été abandonné par son prédécesseur à l'Elysée, Nicolas Sarkozy. Pour cette première, il a choisi de répondre aux questions de Laurent Delahousse (France 2) et Claire Chazal (TFI) non pas de l'Elysée, mais de l'Hôtel de la Marine, place de de la Concorde, où aboutit le défilé militaire.
En début d'après-midi, le président s'est offert un bain de foule d'une vingtaine de minutes dans les jardins de l'Elysée, ouverts exceptionnelement au public. Suivi de sa compagne, Valérie TRierweiler, il a serré des mains et embrassé sous les "bravos" de nombreuses personnes venues le féliciter.
François Hollande doit se rendre à Brest, à l'occasion de la fête maritime "Tonnerres de Brest".