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Tout savoir sur Chapecoense, le club brésilien victime du crash aérien en Colombie

Avant de s’illustrer aux quatre coins du continent sud-américain, le club, créé en 1973, a dû faire ses preuves, chez lui au Brésil.[NELSON ALMEIDA / AFP]

Le club brésilien de Chapecoense est en deuil. Seuls quatre de ses joueurs ont survécu au crash de l’avion qui menait l’équipe en Colombie, où elle devait disputer la finale aller de Copa Sudamericana contre l’Atlético Nacional.

Cette double confrontation, pour décrocher l’équivalent de la Ligue Europa, représentait une consécration pour la formation auriverde. En effet, c’est la première fois qu’elle était parvenue à atteindre un tel stade de la compétition. Pour y parvenir, le club avait notamment éliminé les Argentins de San Lorenzo, vainqueurs en 2014 de la Copa Libertadores (équivalent de la Ligue des Champions). Une performance qui avait alors permis à Chapecoense - club situé à Chapeco dans l'Ouest du pays - d’accéder à la notoriété et de se faire un nom sur la planète foot.

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Trois montées en quatre ans

Mais avant de s’illustrer aux quatre coins du continent sud-américain, le club, créé en 1973, a dû faire ses preuves, chez lui au Brésil. A vingt premières années compliquées sur le plan sportif, ont succédé d’importantes difficultés financières, au début des années 2000. Les caisses étaient alors vides, et Chapecoense a été contraint de signer un partenariat avec un homme d’affaires local pour garantir sa survie. Une stratégie qui s'est avérée payante.

L’équipe a ensuite connu la période la plus faste de sa jeune histoire. Pensionnaire de Série D en 2009, le club s’est retrouvé, en effet, propulser, en 2013, en Série A. Trois montées en quatre ans : le parcours revêt de vraies allures de conte de fées. Reste que l’apprentissage au sein de l’élite du foot national ne s’est pas fait sans difficultés (15e en 2014, 14e en 2015).

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Passé pas loin de l'exploit contre River Plate

A l’échelle continentale, les performances ont été plus convaincantes. Car avant de se hisser cette année en finale de la Copa Sudamericana, Chapecoense avait été à deux doigts d’y éliminer, l’année passée, le club prestigieux de River Plate (4-3 sur l’ensemble des deux quarts de finale) qui a notamment vu passer un certain David Trezeguet, champion du monde 98 avec les Bleus.

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