Accroché, dimanche dernier, à domicile par Marseille (0-0), le PSG se déplace vendredi 28 octobre à Lille, en ouverture de la 11e journée de Ligue 1. La rencontre est à suivre en direct et en intégralité à partir de 20h45 sur Canal+.
Le PSG ne peut plus se permettre de traîner en route. Après dix journées, le quadruple champion de France en titre pointe à la 3e place du classement et accuse surtout un retard de six points sur Nice, toujours invaincu en championnat depuis le début de la saison. Un écart qui n’est pas insurmontable, mais qui suscite de nombreuses interrogations sur les réelles capacités de la formation parisienne dirigée par Unai Emery. Ces doutes ont été renforcés par la piètre performance de Thiago Silva et ses coéquipiers à l’occasion du Classique face à Marseille (0-0).
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Après bientôt trois mois de compétition, l’entraîneur espagnol semble encore tâtonner et chercher la bonne formule. Trois mois que Paris bafouille son football et n’apparaît plus aussi souverain et serein que dans un passé récent. Les départs à l’intersaison de Laurent Blanc et Zlatan Ibrahimovic n’expliquent pas tout. Les méthodes de l’ancien coach du FC Séville ne semblent pas trouver l’adhésion auprès de ses troupes, alors que la gestion de certains joueurs (Hatem Ben Arfa, Jesé, Blaise Matuidi) interpellent tout comme le recrutement réalisé cet été. Mais malgré des résultats et des prestations en-deçà des attentes, il demeure «confiant» tout en étant «conscient que le chemin est dur».
Mais Emery ne peut être présenté comme le seul responsable du début de saison poussif du PSG. Plusieurs joueurs ne sont pas au niveau espéré et n’affichent pas le rendement attendu. C’est le cas en particulier d’Angel Maria. L’Argentin n’est que l’ombre de lui-même depuis l’entame de la saison, à l’image de sa copie rendue contre l’OM avec une multitude de ballons perdus. Cette pâle performance lui a notamment valu de sortir sous les sifflets du Parc des Princes. A sa sortie, l’ancien Mancunien n’a pas manqué d’afficher son mécontentement, tout comme Marco Verratti quelques instants plus tôt. Preuve que la tension est palpable dans les rangs parisiens. «C’est normal que les joueurs soient énervés, ils veulent jouer, et sont frustrés par le résultat. Mais c’est ma décision, je fais ce que je pense être le mieux pour l’équipe. Je préfère un joueur qui s’énerve parce qu’il veut jouer, qu’un joueur qui ne veut pas rentrer», a commenté Unai Emery.
C’est dans ce contexte que le PSG se rend à Lille, qui s’est relancé grâce à son succès sur Bastia (2-1). Et un tout résultat qu’une victoire au stade Pierre-Mauroy, avant de se déplacer à Bâle pour la 4e journée de Ligue des champions, ne ferait qu’accroître la pression dans la capitale et sur les épaules d’Unai Emery.