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Les déboires de Sam Allardyce et de l’équipe d’Angleterre, par Pierre Ménès

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin. Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin.[Meunier/Icon Sport pour Direct Matin]

Ce n’est pas banal de voir un sélectionneur démissionner 67 jours seulement après sa nomination. Et pourtant, quand la Fédération anglaise avait nommé Sam Allardyce à la tête des Three Lions, il fallait presque s’y attendre.

Tout le monde était au courant de ses rapports plus que troubles avec les agents de joueurs. Il n’est d’ailleurs pas le seul. Il est comme beaucoup de managers anglais qui participent directement aux transferts et sont rémunérés de manière plus ou moins occulte. Et puis sa nomination n’était pas non plus une brillante idée au regard du football prôné par Allardyce, dont les deux hobbies sont la bière et les fléchettes.

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L’équipe d’Angleterre se retrouve donc avec un Gareth Southgate, qui va assurer l’intérim, et des dirigeants en quête d’un nouveau sélectionneur, qui a très peu de chance d’être Arsène Wenger. Mais le problème est qu’il n’y a pas grand-chose de potable actuellement sur le marché en Angleterre. Il est probable qu’ils se tournent vers un sélectionneur étranger. Une fois de plus.

C’est tout le paradoxe du foot anglais, qui offre avec la Premier League le championnat le plus spectaculaire et attrayant, alors que l’équipe nationale est en déconfiture perpétuelle, avec des résultats décevants depuis quelques années. Et ça ne semble pas près de s’arranger. 

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