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Edinson Cavani, c'est plutôt «El Ratamor», par Pierre Ménès

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin. Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin.[Meunier/Icon Sport pour Direct Matin]

Aucun joueur n’a bénéficié d’autant de clémence que le «malheureux» Edinson Cavani. Pour lui, comme pour le PSG d’ailleurs, on implore un peu de patience.

Mais l’attaquant uruguayen, qui a toujours une excuse entre son divorce, les histoires de son père ou son positionnement sur le terrain, vient d’entamer sa quatrième saison à Paris. Et son effarant manque d’efficacité est toujours autant problématique, pour ne pas dire exaspérant.

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Le plus incompréhensible avec ce joueur, c’est l’inexplicable différence entre la qualité chirurgicale de son jeu de tête, comme l’a prouvé son but contre Arsenal (1-1), et sa piètre qualité avec le ballon entre les pieds. On va encore dire qu’il fait les bons appels, mais il serait peut-être bien qu’il en fasse un peu moins pour garder davantage de lucidité et faire preuve de moins de précipitation dans le dernier geste.

Devant ce constat, imaginer que le PSG puisse faire une grande saison en Ligue des champions avec uniquement Edinson Cavani comme avant-centre semble être un leurre terrible. Son prédécesseur, Zlatan Ibrahimovic, qui ne fait pourtant pas des matchs éblouissants avec Manchester United, a déjà inscrit cinq buts en cinq matchs. Donc à un moment, il y a tout ce qu’on veut, mais il y a surtout la réalité des chiffres. Et elle est implacable et impitoyable pour Cavani.

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