Didier Deschamps a encore quelques heures pour trancher. L’équipe de France doit faire, mardi, en Biélorussie, ses grands débuts dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Et au moment de quitter Clairefontaine et s’envoler, dimanche, pour Minsk, le sélectionneur des Bleus hésitait toujours sur la tactique et l’animation offensive à adopter pour affronter les Biélorusses.
Pour la rentrée victorieuse des vice-champions d’Europe, jeudi dernier, en Italie (1-3), il avait choisi de revenir au 4-3-3, qu’il avait mis de côté à partir des 8es de finale de l’Euro 2016 au profit du 4-2-3-1 (ou 4-4-2) qui avait fait des merveilles. Un choix dicté notamment par l’état de forme disparate de ses joueurs et l’incertitude autour de Moussa Sissoko.
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«C’était lié à Moussa bien évidement, a justifié Deschamps à Bari. Et pour jouer en 4-4-2, il faut être en top condition. Surtout face au système italien à cinq milieux. On était mieux armé comme ça.» Mais la donne devrait être différente sur la pelouse de la Borisov Arena.
Avec le transfert de Sissoko, meilleur joueur de la finale de l’Euro, à Tottenham définitivement réglé et une condition physique en hausse, la tentation est grande de rebasculer sur un système de jeu en 4-2-3-1. Un schéma qui permettra au néo Spurs de retrouver le côté droit et surtout à Antoine Griezmann d’évoluer dans les meilleures dispositions.
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En témoigne la fin de championnat d’Europe tonitruante du leader offensif tricolore en soutien d’Olivier Giroud, même si ce dernier a affirmé ne pas avoir de préférence. «Avoir un milieu offensif autour de moi, c’est mieux pour se trouver sur le terrain et combiner. Mais peu importe le système tactique», a confié l’attaquant des Gunners à l’aise dans les différents schémas pour avoir inscrit 11 buts lors de ses 12 dernières titularisations avec les Bleus. Ça fait toujours un souci en moins pour Didier Deschamps.
La précision d'@AntoGriezmann de la tête: #BIEFRA #FiersdetreBleus https://t.co/v377q7RJUE
— Equipe de France (@equipedefrance) 4 septembre 2016