Qualifiés pour les huitièmes de finale après deux succès en autant de rencontre, les Tricolores vont tenter de s’assurer la tête de leur groupe. Et surtout montrer beaucoup plus d’assurance.
Lille, capitale du football. Après le stade de France de Saint-Denis, le stade Vélodrome de Marseille, c’est autour du stade Pierre-Mauroy de revêtir ses plus beaux habits pour la réception de l’équipe de France dans cet Euro 2016. Dimanche soir, les hommes de Didier Deschamps y disputeront leur troisième et dernier match du groupe A face à la Suisse, dans une finale pour la première place.
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Le sélectionneur comptera donc sur l’apport du public nordiste pour pousser son équipe à décrocher un troisième succès en autant de rencontres et ainsi s’assurer d’affronter l’un des meilleurs troisièmes de la compétition (groupe C, D ou E). Mais pas que. «DD» espère aussi que l’enceinte lilloise permettra à ses joueurs de se lâcher et de monter en puissance.
Car pour le moment, si sur le point comptable tout est parfait pour les Bleus, la manière n’y est pas encore. Bien au contraire, les Tricolores ont pis la fâcheuse habitude de jouer avec les nerfs de ses supporters. C’est cette anomalie qu’ils devront corriger face aux Helvètes afin de prendre confiance avant la phase éliminatoire.
Avec des buts marqués après la 89ème, @dimpayet17 va devenir un spécialiste du "Money Time" #FiersdetreBleus pic.twitter.com/pQbQ6rGaKu
— Equipe de France (@equipedefrance) 16 juin 2016
«Si on entre dans le match comme on l’a fait en deuxième période (contre l’Albanie), on peut marquer plus tôt et être plus serein», a d’ailleurs indiqué Dimitri Payet. Le milieu de West Ham, devenu la nouvelle coqueluche française, en est conscient puisqu’il est celui qui a sauvé la patrie dans les derniers instants contre la Roumanie (2-1) puis a clôturé la marque contre l’Albanie (2-0).
Avec quelle équipe ?
Face aux Helvètes (deuxièmes avec 4 points), il endossera peut-être de nouveau l’habit du héros national. A moins que Didier Deschamps ne décide de le laisser au repos tout comme une partie de son effectif, pour le faire souffler. S’il est peu probable que le sélectionneur procède à une large revue d’effectif, il devrait incorporer quelques nouveaux joueurs afin de les maintenir impliqués.
A priori le poste de gardien (Lloris) ne devrait pas bouger tout comme la défense centrale (Koscielny-Rami) qui a besoin de stabilité. Mais au milieu et en attaque il pourrait y avoir de la nouveauté. Hors gardiens (Mandanda et Costil), six joueurs n’ont pour le moment pas encore eu de temps de jeu : Jallet, Mangala, Umtiti, Digne, Schneiderlin et Cabaye. Il ne serait pas étonnant d’en voir quelques uns sortir du banc contre les Suisses. Et ils auront ainsi l’occasion de montrer qu’ils sont bien plus que des remplaçants...