Jusqu’à maintenant, l’Angleterre a plus fait parler d’elle pour le comportement de certains de ses supporters que pour ses prouesses sur le terrain, après avoir été accrochée par la Russie pour son entrée dans la compétition (1-1).
Dans ce contexte, les Anglais n’ont pas le droit au moindre écart, ce jeudi après-midi, aussi bien aux alentours du Stade Bollaert-Delelis que sur la pelouse lensoise dans le derby face au cousin et rival gallois s’ils ne veulent pas prématurément retraverser la Manche pour rentrer à la maison. Et le succès de la Slovaquie, ce mercredi, contre les Russes (2-1) n’a fait qu’accentuer la pression sur leurs épaules.
Arrivés dans l’Hexagone avec une confiance débordante grâce à un carton plein lors des éliminatoires et une étiquette de candidat au titre, les protégés de Roy Hodgson ont été douchés par cet accroc inaugural. La faute à un manque d’expérience et une attaque défaillante, qui pourraient pousser le sélectionneur des «Three Lions» à revoir ses plans.
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«Toutes les options sont ouvertes, a-t-il indiqué. J’ai la chance d’avoir de nombreux bons joueurs qui veulent jouer. Mais il s’est voulu confiant sur la capacité de ses troupes à relever la tête. «On va rebondir, il n’y a aucun doute», a-t-il confié. Son homologue gallois Chris Coleman ne connaît pas ce genre de problèmes.
Vainqueurs des Slovaques (2-1), les Dragons de Gareth Bale sont sur un nuage et se prennent désormais à rêver de jouer un vilain tour à leur voisin. «Nous ne sommes pas ici simplement pour faire la fête sous prétexte qu'il s’agit de notre premier Euro, a lancé Coleman. Si nous continuons de la sorte, nous pourrons encore réaliser de belles choses. Nous n’avons pas peur» L’Angleterre est prévenue.
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— England (@England) 15 juin 2016