L’OM a été battu, dimanche après-midi, par Angers (1-2) au terme d’une terne prestation. Le club olympien reste dans une mauvaise posture dans la deuxième partie du classement à une semaine du Clasico au Parc des Princes contre le PSG.
Ça commence à devenir inquiétant. Alors que l’OM restait sur deux nuls consécutifs et pointait dans la 2e partie de classement, le club olympien a aggravé son cas, dimanche après-midi, lors de la venue d’Angers avec une défaite alarmante (1-2). Dans un stade Vélodrome qui sonnait creux avec la fermeture des deux virages à la suite des incidents survenus la semaine dernière contre Lyon (1-1), les hommes de Michel ont livré une pâle copie avec une première période des plus fades.
«En première période nous avons très mal joué, ce n’est pas une façon de rentrer dans un match de foot. Nous avons été hors du match et en-dessous de tout pendant de longues minutes», a pesté Michel à l’issue de la rencontre.
En manque d’inspiration, ils ont multiplié les erreurs techniques et les approximations pour pouvoir inquiéter la défense angevine, quand le SCO a concrétisé l’une de ses rares occasions grâce à un pénalty transformé par Thomas Mangani (37e). «Nous avons manqué de créativité, de profondeur. Je n’ai pas d’explications, mais il va falloir trouver des solutions», a indiqué l’entraîneur olympien.
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Une semaine déjà décisive
Revenus avec de meilleures intentions, les Olympiens ont monopolisé le ballon, mais ils ont fait preuve de maladresse dans le dernier geste. Seul un pénalty de Michy Batshuayi (79e) leur a permis de trouver le chemin des filets. Mais il était déjà trop tard pour renverser le SCO, qui avait fait la décision sur un coup de tête de Romain Thomas (70e). «Dans la situation où nous sommes, c’est lamentable d'encaisser ces deux buts sur penalty et coup franc», a lancé un Michel désabusé.
Si Angers n’en finit plus de créer la sensation avec une surprenante 5e place, Marseille reste empêtré dans la seconde moitié du tableau, très loin de ses ambitions de podium. «Cela fait deux matches qu’on joue comme des sénateurs, il faut changer tout cela sinon on n'avancera pas», a lâché le capitaine Marseillais Steve Mandanda. «Il faut une grosse remise en question de notre part, il faut qu’on se reprenne en main et arrêter de prendre du retard, car cela risque d’être difficile plus tard», a insisté de son côté Bouna Sarr.
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L’OM va donc devoir vite se remettre la tête à l’endroit dans une semaine déjà décisive, avec la réception du Slovan Liberec, jeudi, en Ligue Europa et surtout le déplacement au Parc des princes, dimanche prochain, pour affronter le PSG dans un Clasico de tous les dangers.