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Belgique-Russie, Capello a craqué le premier

Le sélectionneur italien de la Russie Fabio Capello pendant le match du Groupe H de la Russie contre la Belgique au Maracana à Rio de Janeiro le 22 juin 2014. AFP PHOTO / YASUYOSHI CHIBA [YASUYOSHI CHIBA / AFP] Le sélectionneur italien de la Russie Fabio Capello pendant le match du Groupe H de la Russie contre la Belgique au Maracana à Rio de Janeiro le 22 juin 2014. AFP PHOTO / YASUYOSHI CHIBA [YASUYOSHI CHIBA / AFP]

Le sélectionneur de la Russie Fabio Capello a perdu sa guerre des nerfs face à son homologue Marc Wilmots en tentant le tout pour le tout dans les dernières minutes, ce qui a libéré des espaces pour des Belges qui n'attendaient que cela dimanche à Rio.

Maître Capello (68 ans) a perdu contre le jeune Willie (45 ans).

Entre Belges et Russes (1-0), ce fut un "je te tiens, tu me tiens par la barbichette" sur le mode du "Sors, si tu l'oses !".

Et c'est la Russie qui la première a osé se dégarnir pour tenter d'arracher trois points dans les derniers instants. Pari perdu.

En remplaçant Oleg Shatov par le plus offensif Alan Dzagoev à la 83e minutes, Capello a démontré sa volonté de gagner mais il a aussi pris le risque d'être pris en contre par les Belges.

Ca n'a pas manqué ! Bénéficiant enfin d'un peu de liberté, Eden Hazard a alors changé la face du match par trois incursions dans les abords d'Igor Aknifeev, dont l'une s'est révélée fatale aux Russes, à la 88e mn.

"Nous avons joué pour gagner le match, nous avons pris un contre, c'est tout", pestait Capello, reconnaissant à demi-mots que cette tentative d'arracher les trois points in extremis avait précipité la perte des siens.

Le sélectionneur italien de la Russie Fabio Capello (gauche) avec le sélectionneur de la Belgique Marc Wilmots (droite/arrière plan) durant le match du Groupe H opposant la Russie à la Belgique au stade Maracana à Rio de Janeiro le 22 juin 2014. AFP PHOTO / KIRILL KUDRYAVTSEV [KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP]
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Le sélectionneur italien de la Russie Fabio Capello (gauche) avec le sélectionneur de la Belgique Marc Wilmots (droite/arrière plan) durant le match du Groupe H opposant la Russie à la Belgique au stade Maracana à Rio de Janeiro le 22 juin 2014. AFP PHOTO / KIRILL KUDRYAVTSEV

"J'ai fait rentrer Alan Dzagoev parce que je pensais qu'on allait gagner, nous étions alors en train de nous créer des occasions dangereuses", poursuivait-il.

-Préparer 2018-

"Après la pause, nous avons eu la possession du ballon, mais nous étions conscients que la Belgique était capable de briser notre jeu pour partir rapidement en contre. Et c'est ce qui s'est produit", déplorait encore celui qui est réputé pour sa finesse tactique.

La Russie n'a donc plus le choix. Il lui faudra battre l'Algérie. Une équipe qui risque d'être transcendée par sa large victoire contre la Corée du Sud (4-2).

Et, problème, la Russie semble mal à l'aise dès qu'il lui faut faire le jeu.

Contre la Corée du Sud, ce fut très poussif. Et face à la Belgique, il n'y eu que deux occasions en 90 minutes.

Capello estime pourtant que ses hommes "ont livré un grand match face aux Belges et méritaient la victoire".

Mauvaise foi ou méthode Coué ? Le technicien italien qui avoue "y croire encore", prépare toutefois le terrain d'une éventuelle élimination.

Pour lui, "l'important dans ce premier mondial depuis 12 ans est qu'il nous aide à comprendre le niveau qu'il faut pour jouer ces compétitions dans l'optique du Mondial-2018 à domicile". Il y a du travail...

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