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Agressions et vols de prostituées en Essonne : cinq personnes mises en examen et écrouées

Lors des perquisitions aux domiciles des mis en cause, plusieurs armes factices particulièrement bien imitées ont été découvertes, ainsi que plusieurs effets personnels appartenant aux victimes. [Stephane / Adobe Stock ]

Cinq personnes, dont trois mineurs, originaires de Grigny (Essonne), ont été mis en examen vendredi 19 avril dernier pour extorsion en bande organisée avec arme, agression sexuelle et tentative de viol sur des prostituées.

Âgées de 16 à 19 ans, cinq personnes originaires de Grigny ont été mises en examen hier pour «extorsion en bande organisée, extorsion en bande organisée avec arme et tentative d’extorsion en bande organisée», a indiqué ce samedi 20 avril à l’AFP le procureur de la République d’Évry Grégoire Dulin. Quatre d’entre elles sont aussi poursuivies pour «agression sexuelle sur personne se livrant à la prostitution». Quant à lui, le dernier homme de 19 ans, a été mis en examen pour «tentative de viol sur personne se livrant à la prostitution».

Soupçonnés de dix agressions violentes

Les mis en cause ont été placés en détention provisoire. «Tous, à l'exception de l'un d'entre eux, ont fini par reconnaître des implications ponctuelles sur certains faits», a précisé le procureur. Ce n’est pas une première pour les jeunes. Ils sont soupçonnés d'avoir perpétré entre le 20 mars et le 9 avril dix agressions violentes, dénoncées par 25 prostituées établies sur les communes de Viry-Châtillon, Ris-Orangis, Savigny-sur-Orge et Juvisy-sur-Orge, toutes situées dans le département de l'Essonne.

Selon les premiers éléments de l'enquête, les mis en cause entraient en contact avec les prostituées via le site internet «sexemodel», afin de fixer un lieu de rendez-vous pour bénéficier d'une prestation sexuelle tarifée. «Le groupe d'individus s'introduisait ensuite au sein des logements, le plus souvent loués en Airbnb et généralement occupés par plusieurs prostituées», avant de dérober essentiellement de l'argent et les téléphones portables des victimes, a souligné Grégoire Dulin.

Certaines victimes auraient été rouées de coups, voire menacées par des armes à feu. Lors des perquisitions aux domiciles des mis en cause, «plusieurs armes factices particulièrement bien imitées» ont été découvertes, ainsi que plusieurs effets personnels appartenant aux victimes.

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