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Mort d’Emile : dispositif de contrôle, chiens spécialisés… Comment se passent les recherches après la découverte des ossements ?

Au lendemain de l’annonce de la découverte des ossements du petit garçon Emile Soleil, disparu le 8 juillet dernier au Vernet, des opérations de recherche, entamées ce dimanche 31 mars, se sont poursuivies ce lundi. Des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains ont été déployés.

À l’heure où des ossements d’Emile ont été découverts ce samedi 30 mars par une randonneuse à proximité du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, des opérations de recherche ont été lancées dès ce dimanche 31 mars afin de retrouver des «restes» du petit enfant.

Sur place, la gendarmerie a instauré un dispositif de contrôle autour de la zone où les ossements ont été découverts. Cela a pour but «d’éviter que les randonneurs ne puissent venir polluer le site des recherches» et «de permettre aux enquêteurs de travailler dans les meilleures conditions possibles», a indiqué le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence lors de son point presse ce lundi 1er avril à la suite de la découverte des ossements du petit Emile.

Autre que le dispositif de contrôle, d’importants moyens ont été déployés dès dimanche dans ce périmètre de fouilles afin d’aider dans la recherche d’indices. «Tous les moyens techniques ont convergé sur les Alpes-de-Haute-Provence à savoir des équipes cynophiles du centre national d’investigations cynophiles de Gramat», a indiqué le commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.

Ces équipes cynophiles vont pouvoir fournir une aide précieuse dans le cadre de l’enquête puisqu’elles sont dotées de «chiens spécialisés dans la recherche de restes humains».

«Ces chiens vont être capables d’apporter un concours vraiment précieux aujourd’hui. En particulier, les chiens spécialisés dans la recherche de restes humains. Au sein de la gendarmerie nationale, nous avons un spectre très large d’équipes cynophiles de spécialités, qui sont capables de chercher des stupéfiants, d’armements, des billets et de la piste», a indiqué le colonel Pierre-Yves Bardy.

«Nous sommes susceptibles de faire évoluer le dispositif»

En parlant de pistes, ce sont les chiens Saint-Hubert qui avaient été déployés lors des recherches opérationnelles en juillet dernier lors de la disparition d’Emile afin de retrouver la trace du bambin.

Ensuite, lors de ces opérations de recherche entamées dimanche, on note également la présence de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) sur place.

«Les experts de Pontoise sont venus très rapidement sur site et continuent de travailler avec en particulier des anthropologues qui sont des experts dans leur domaine et qui sont capables d’apporter et d’avoir une technicité internationalement reconnue. Celle-ci va permettre d’exploiter au maximum les traces et indices que l’on serait susceptible de trouver», a fait savoir le commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.

En revanche, «selon les besoins de l’enquête, nous nous adaptons en permanence. C’est vraiment la force de notre statut de militaire et de notre capacité de monter en puissance (…). Nous sommes susceptibles de faire évoluer le dispositif à tout moment», a conclu le militaire.  

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