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Meurtre de Lola : une deuxième expertise considère que Dahbia B. est apte à être jugée pénalement

Lola, 12 ans avait été retrouvée sans vie le 14 octobre 2022, dans une malle à proximité de son immeuble dans le 19e arrondissement à Paris. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Une deuxième expertise psychiatrique rendue en janvier dernier, a conclu à la responsabilité pénale de la suspecte du meurtre de la petite Lola en 2022. Dahbia B. devrait ainsi pouvoir être jugée, a appris CNEWS ce jeudi 21 mars.

Vers un prochain procès aux assises ? C’est bien vers cette issue que se dirige Dahbia B., suspectée du meurtre de la petite Lola en octobre 2022 à Paris. Une contre-expertise rendue en janvier dernier, stipule que la femme n’était pas atteinte, aux moments des faits, d’un «trouble psychique ayant aboli ou altéré son discernement et le contrôle de ses actes».

En effet, d’après une source judiciaire à CNEWS, la jeune femme serait apte à être jugée pénalement. La contre-expertise, comme la première réalisée en 2022, a également établi qu’il y avait des «éléments allant dans le sens d’une forte psychopathie».

Un drame qui avait ému tout le pays

Pour rappel, Lola, 12 ans avait été retrouvée sans vie le 14 octobre 2022, dans une malle à proximité de son immeuble dans le 19e arrondissement à Paris.

L’enquête avait rapidement mené à Dahbia B., principale suspecte du meurtre de la fillette, violée et torturée avant d’être asphyxiée.

Lors de sa garde à vue, Dahbia B. a raconté avoir «entraîné la victime jusqu'à l'appartement de sa sœur, vivant dans le même immeuble que l'enfant, elle lui aurait imposé de se doucher avant de commettre sur elle des atteintes à caractère sexuel et d'autres violences ayant entraîné la mort et elle aurait dissimulé le corps dans la caisse», avait relaté à l'époque dans un communiqué la procureure de Paris Laure Beccuau.

A l'issue de sa garde à vue, Dahbia B. a été mise en examen pour viol sur mineur avec torture et actes de barbarie et meurtre, et placée en détention provisoire. Un homme, qui a véhiculé la suspecte avec la caisse et l'a un temps accueilli chez lui, est mis en examen pour recel de cadavre. 

Lors d'un interrogatoire devant le juge d'instruction en juin, Dahbia B. a reconnu les faits tout en écartant toute préméditation, selon la source proche. La jeune femme aurait également tenu des propos confus et reconnu avoir «honte» de son geste.

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