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Reims : contaminée par la rage, une femme décède à l'hôpital

La patiente est décédée «malgré une prise en charge rapide en réanimation», selon le CHU de Reims. [FRANCOIS NASCIMBENI / AFP]

Ce jeudi 12 octobre, le CHU de Reims a publié un communiqué pour annoncer la mort d'une patiente atteinte de la rage. L'homme qui l'accompagnait a reçu un traitement préventif.

En tant que référence en la matière, l'Institut Pasteur a confirmé le diagnostic : la patiente décédée lundi 9 octobre au CHU de Reims (Marne) était bien atteinte de la rage. Dans un communiqué publié ce jeudi 12 octobre, le centre hospitalier a indiqué qu'elle avait été contaminée à l'étranger.

D'après le document, cette femme avait été admise samedi 7 octobre, en compagnie d'un homme. «Tous les deux ont été blessés par un chat dans un pays du Maghreb quelques semaines auparavant, écrit le CHU. Dès sa prise en charge, l’équipe médicale a identifié que la patiente présentait les signes cliniques compatibles avec une suspicion de diagnostic de rage. Malgré une prise en charge rapide en réanimation, la patiente est décédée lundi 9 octobre 2023».

La confirmation de l'Institut Pasteur est intervenue mercredi 11 octobre et, entre temps, le deuxième patient, «asymptomatique», a été «préventivement pris en charge». Une «vaccination prophylactique post-exposition» lui a été administrée et il a été placé sous surveillance. D'après les informations de l'Union, il n'est aujourd'hui plus hospitalisé.

La rage fait partie des maladies à déclaration obligatoire, aussi l'Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est a été informée de ce décès. Elle a «identifié les soignants en contact direct avec cette patiente pour que soit évaluée au cas par cas la nécessité d'une vaccination antirabique», précise le communiqué.

59.000 décès annuels

Environ 59.000 décès dûs à la rage sont enregistrés chaque année dans le monde, principalement en Asie et en Afrique. La France, elle, est officiellement indemne du virus depuis 2001, même s'il reste quelques rares cas observés chez l'animal, notamment des chauves-souris, des chiens, des chats ou d'autres «animaux infectés dans les pays où sévit la maladie puis qui sont importés illégalement».

Une vaccination préventive est possible avant un voyage dans un pays à risque. En cas de contact avec un animal possiblement infecté, il est recommandé de laver longuement la zone concernée avec de l'eau et du savon. La plaie doit être désinfectée avant d'être présentée à un médecin, dans un centre antirabique de préférence.

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