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Essonne : un cas de rage canine détecté dans un refuge

Le chien a développé les premiers symptômes le 19 octobre avant de mourir le 25. (Photo d'illustration) [JOE KLAMAR / AFP]

Un cas de rage canine a été détecté et confirmé jeudi dans un refuge d’Evry-Courcouronnes (Essonne), a révélé le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.

Alerte à la rage en Ile-de-France. L’Institut Pasteur a confirmé un cas de rage canine chez un chien de type croisé Husky, qui se trouvait dans un refuge d’Evry-Courcouronnes (Essonne).

Selon le communiqué du ministère de l’Agriculture, l’animal en question «avait mordu plusieurs personnes». Celles-ci ont été «rapidement prises en charge par le centre antirabique de l’Institut Pasteur, qui leur a administré un traitement prophylactique post-exposition très efficace».

Le chien serait arrivé illégalement du Maroc

D’autres personnes ayant été identifiées comme des contacts du chien ont été contactées par l’Agence régionale de santé (ARS) francilienne «et sont également orientées, si leur exposition le nécessite, vers une consultation dans un centre antirabique», précise le communiqué.

Selon les premières investigations, toujours en cours, le chien aurait pu arriver en France illégalement depuis le Maroc, où la rage circule de manière endémique. «L’animal a développé les premiers signes le 19 octobre», avant de mourir le 25 octobre. Pendant la période de contagiosité, qui s’étend jusqu’à 15 jours avant les premiers symptômes, le chien restait seul dans un box ou dans une courette de détente.

La France est reconnue indemne de la rage depuis 2001, hors chauve-souris. Un cas exceptionnel de contamination par ce mammifère provoquant le décès d’un patient avait été recensé en 2019, puis confirmé en 2020. Il s’agissait du premier cas de rage métropolitain depuis 1924.

Dans le monde, la maladie est responsable d’environ 59.000 décès par an, principalement en Asie et en Afrique, peut-on lire sur le site de l’Institut Pasteur. Ces décès sont généralement provoqués à la suite d’une morsure par un chien enragé.

Le virus présent dans la salive des animaux infectés se transmet à l’homme par contact direct avec celle-ci via une morsure, une griffure ou encore un léchage. La contamination d’homme à homme est exceptionnelle, relève l’Institut.

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