En direct
A suivre

Gard : le propriétaire d'une maison cernée d'explosifs et de caméras interpellé par le GIGN

Agé de 46 ans, l'homme vivait également avec une vingtaine de chiens et possédait plusieurs armes. [Thomas SAMSON / AFP]

Un habitant du Gard a été interpellé mardi 11 octobre par le GIGN. Sa maison était lourdement piégée et plusieurs armes ont été retrouvées.

Pièges artisanaux, explosifs, armes de poing, pastilles d'iode : le «parfait kit du survivaliste» a été retrouvé chez un homme de 46 ans, mardi 11 octobre à Carnas, dans le Gard.

Repéré en ligne pour avoir commandé une quantité importante de produits pouvant servir à la fabrication d'explosifs, l'individu a été interpellé par les gendarmes d'élite du GIGN.

Auprès de franceinfo, une source judiciaire indique que des interrogations subsistent concernant le véritable profil de ce quadragénaire. Il vivait avec une vingtaine de chiens dans sa maison équipée de caméras de surveillance et piégée à l'explosif.

Cet habitant de Carnas était déjà connu des services de police, notamment pour avoir exhibé un fusil devant des gendarmes en septembre 2021. Il avait à l'époque été condamné à neuf mois de prison avec sursis.

Ce mardi, pas moins d'une quarantaine d'explosifs ont été détectés par les chiens du GIGN autour de son domicile, mais tous n'étaient pas actifs. Certains étaient reliés au système d'alarme de la maison, quand d'autres pouvaient être déclenchés par un détecteur de mouvement.

Le suspect hospitalisé

Un arsenal qui a contraint les membres du GIGN a avancer avec la plus grande des précautions. Ils ont trouvé trois armes de poing, dont une factice, sur le suspect, ainsi que trois armes longues et des fusils de chasse dans la maison.

Au vu de ces découvertes, le parquet d'Alès a décidé d'élargir les investigations. Dans un premier temps ouverte en lien à ces commandes de produits entrant dans la fabrication d'explosifs, l'enquête concerne désormais aussi la «détention d'armes».

L'homme doit être entendu par les enquêteurs quand son état de santé le permettra : sa garde à vue a été suspendue mercredi, pour le faire hospitaliser. Une expertise psychiatrique doit être menée à son égard, afin de déterminer s'il est sujet à une altération ou même une abolition du discernement.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités