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Dijon : un collégien blesse au couteau deux élèves et une professeure

L'agresseur présumé a été placé en garde à vue pour «violences avec arme en milieu scolaire».[FRED TANNEAU / AFP]

Ce mercredi 7 septembre à Dijon (Côte-d'Or), un adolescent âgé de 13 ans a blessé lors d'une bagarre deux autres élèves et une professeure qui tentait de s'interposer. L’agresseur présumé, qui a utilisé un couteau, a été placé en garde à vue pour «violences avec arme en milieu scolaire».

Un établissement sous le choc. Un collégien de 13 ans a légèrement blessé lors d'une bagarre deux autres élèves de 14 ans et une professeure qui tentait de s'interposer, mercredi dans un établissement dijonnais, a indiqué le parquet.

L'agresseur présumé a été placé en garde à vue pour «violences avec arme en milieu scolaire», a indiqué à l'AFP le procureur de la République, Olivier Caracotch. «Pour l'heure, sa version des faits n'est pas connue», a-t-il ajouté.

Selon les premiers éléments de l'enquête, une «bagarre» a éclaté entre ce jeune de 13 ans et deux élèves de 14 ans dans l'enceinte du collège André Malraux de Dijon.

«Une professeure intervient pour les séparer et le mis en cause sort un petit couteau, atteignant légèrement les trois victimes», a précisé le procureur.

Selon le rectorat, les faits sont survenus à 10h35, en fin de récréation. L'auteur présumé est un élève de 4e et la victime principale, blessée à l'oreille, est un élève de 3e. 

«Un élève témoin et une professeure qui s'est interposée sont également blessés de manière superficielle», a indiqué le rectorat, précisant qu'une cellule d'écoute médico-psychologique sera mise en place dès jeudi dans le collège.

François Sauvadet, président du Conseil départemental de la Côte-d'Or, dont dépend l'établissement, a demandé que «toute la lumière soit faite autour de cet acte de violence afin de comprendre comment de tels agissements peuvent être possibles au sein d'un collège et d'apporter la meilleure réponse possible pour que ce genre de situation ne se répète pas».

«Il est urgent de faire face à la montée de la violence, qui s'exprime aujourd'hui dans l'enceinte d’un collège», a-t-il ajouté dans un communiqué.

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