Vendredi, un élève d'un collège de la banlieue de Dijon a été placé en garde à vue après avoir menacé avec un couteau sa principale. Les élèves de l’établissement ont expliqué qu’ils étaient toujours sous le choc.
Après une journée de confinement au collège Édouard-Herriot, à Chenôve (Côte-d'Or), alors qu'un élève avait menacé avec un couteau la principale de son établissement vendredi 15 mars, les collégiens retourneront en cours ce lundi 18 mars. Ébranlés après les faits, ils ont assuré à CNEWS qu’ils n’avaient pas peur de retourner dans les salles de classes malgré le choc.
Pour les élèves qui étaient présents au collège Édouard Herriot de Chenôve lors de l’agression de l’adolescent de 15 ans sur sa principale, l’attaque de leur camarade reste incompréhensible.
«Il nous a étonnés. On était surpris, on ne s’attendait pas ça. C’était inattendu», «C’est quelqu’un de discret, j’ai parlé une fois avec lui, il était gentil», ont réagi ces deux collégiennes anonymes à CNEWS après l’agression au couteau du mineur, dont la garde à vue a été levée ce dimanche 17 mars pour être déféré en vue d'une mise en examen.
Ouverture d'une cellule psychologique
Si l’attaque a été un véritable choc pour les adolescents, ils ont assuré qu'ils n'étaient pas inquiets de reprendre les cours lundi 18 mars. «Je n’ai pas peur d’y retourner lundi parce que je sais que l’individu a été arrêté», a assuré une élève sous couvert d’anonymat.
Le jour de l’agression, les cours avaient été annulés et une cellule psychologique avait été ouverte samedi 16 mars au sein de l’établissement scolaire. «On savait qu’il y avait un besoin de soutien psychologique», a justifié auprès de CNEWS le recteur de l’académie de Dijon, Pierre N’Gahane.
La victime de l’adolescent ne sera pas de retour au collège lundi 18 mars, toujours extrêmement choquée de son agression.
