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Nantes : deux hommes en garde à vue après la découverte d'un engin explosif, finalement factice

Au total, près de 100 personnes ont été mobilisées pour sécuriser les lieux.[©BERTRAND GUAY / AFP]

Deux jeunes hommes domiciliés à Nantes (Loire-Atlantique) ont été placés en garde à vue ce mardi 31 août. Ils sont soupçonnés d'avoir participé à la création d'un engin potentiellement explosif, qui s'est finalement avéré factice.

«Le service de déminage a établi que l'engin inquiétant ne dispose pas de matière active et que tout est factice», a déclaré en fin d'après-midi le brigadier Ludovic Eudes, chargé de la communication de la police, tout en précisant que les gardes à vue étaient «toujours en cours».

pas de radicalisation établie à ce stade

Interpellés par le Raid, les individus «logeaient au 3e étage de l'immeuble» voué à la destruction et refusaient de sortir. Ils sont soupçonnés «d'avoir participé de près ou de loin à la conception d'un engin potentiellement explosif ou incendiaire», avait déclaré plus tôt dans l'après-midi M. Eudes, lors d'un point presse sur place. «Pour l'instant, il n'y a pas de radicalisation établie chez ces personnes», avait précisé le brigadier.

Ce sont des employés du bailleur Nantes Habitat, propriétaire des lieux, qui ont découvert mardi vers 11H00, dans un appartement du deuxième étage d'où émanait de la musique, «un sac de voyage ou de sport recouvert de papier kraft d'où sortaient des câbles électriques» alors qu'ils effectuaient une visite de l'immeuble. Un périmètre de sécurité a immédiatement été établi autour de la zone. Il a été levé vers 18H30.

près de 100 personnes mobilisées

Outre ces deux hommes, un squatteur a également été interpellé pour une vérification d'identité avant d'être relâché. Officiellement, un seul appartement était encore occupé par une locataire en titre. «Il y a un conflit avec le bailleur qui avait mis en place une procédure d'expulsion, mais des personnes étaient encore à l'intérieur de l'immeuble», a ajouté Ludovic Eudes.

Au total, près de 100 personnes ont été mobilisées pour sécuriser les lieux, des équipes de la Direction départementale de la sécurité publique, le Raid, la Brigade sécurisée de terrain, les services de déminage ainsi que les sapeurs-pompiers.

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