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L’adolescent décapité à Tarascon officiellement identifié, l’acte de cannibalisme écarté

«Les analyses ADN ont permis de renforcer le lien entre le cadavre et l’auteur présumé» a informé le procureur, Laurent Gumbau. [CLEMENT MAHOUDEAU / AFP]

Ce jeudi, le parquet a fait savoir que toute forme de cannibalisme a été exclue dans l’enquête concernant «le jeune voisin de 13 ans» qui avait été retrouvé décapité et démembré dans la soirée de dimanche dernier à Tarascon (Bouches-du-Rhône).

D’après les expertises génétiques réalisées, celles-ci «ont conclu à l’absence d’ADN de la victime dans le bol gastrique de l’auteur présumé du meurtre», abattu quasiment trois heures après, par un policier. Cette expertise permet ainsi d’exclure «tout acte d’anthropophagie», comme l’a précisé le procureur de la République de Tarascon auprès de l’AFP.

Les expertises génétiques ont permis d’identifier la victime comme étant bien l’adolescent âgé d’une dizaine d’années dont la disparition avait été signalée par sa mère. C’est accompagnée d’un jeune homme, qu’elle s’était rendue au commissariat de la ville dimanche dernier. Celui-ci avait raconté «avoir effectué des travaux de ménage chez un homme et avoir vu la forme d’un corps dans un sac poubelle, dans la salle de bain», comme l’avait détaillé mardi le communiqué du parquet. 

«Un lien entre le cadavre et l’auteur présumé»

«Les analyses ADN ont permis de renforcer le lien entre le cadavre et l’auteur présumé», a informé le procureur, Laurent Gumbau. De plus, ce dernier a ajouté que «des atteintes importantes à l’intégrité du cadavre» avaient été constatées, même si les experts du laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux n’ont pour le moment «pas retenu l’hypothèse d’un rapport sexuel consenti ou imposé entre la victime et l’auteur présumé des faits dans les temps voisins de l’homicide, que ce soit avant ou après».

Pour le moment, les enquêtes sur la mort de l'adolescent et sur celle de son meurtrier présumé, sont encore en cours. La police judiciaire est en charge de la première, tandis que la seconde a été confiée au GIGN. 

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