C’est le rêve d’une vie. Sauf catastrophe de dernière minute, Armel Le Cléac’h n’est plus qu’à quelques encablures du bonheur et d’un sacre tant attendu au Vendée Globe, avec une arrivée prévue ce jeudi aux Sables-d’Olonne, où il devrait être accueilli en héros.
L’apothéose d’une aventure démarrée le 6 novembre et d’une quête de presque dix ans pour le Breton, qui avait dû se contenter de la 2e place lors des deux dernières éditions. Malgré ces désillusions, le skipper de Banque Populaire n’a jamais baissé les bras et est resté accroché à son objectif.
Et, à 39 ans, il s’apprête à être récompensé de ses efforts et de ses sacrifices avec cette consécration et un tour du monde de plus de 24.000 milles en solitaire, sans assistance et sans escale réalisé en un temps record de soixante-quatorze jours, soit quatre jours de moins que le temps de référence établi par François Gabart lors de la précédente édition (78 j 2h 16min).
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Mais il aura dû batailler avec un Alex Thomson tenace, qui l’aura mis sous pression jusqu’au bout. En tête depuis plus de quarante-six jours, Le Cléac’h a été sous la menace constante du Britannique, qui comptait, jeudi matin, moins de 88 miles de retard sur lui. Un écart infime qu’il ne semblait pourtant pas en mesure de combler si près du but.
«Je ne pense pas pouvoir rattraper Armel. Je n’ai plus trop d’options devant moi», a confié Thomson, laissant Le Cléac’h voguer vers le succès. Coup de bluff ou pas, ce dernier préférait rester vigilant. «Il y a du trafic maritime et on croise beaucoup de dangers, a-t-il indiqué. Il faudra être prudent et ne pas faire de bêtises.» Pour arriver à bon port et laisser éclater sa joie.
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— Vendée Globe (@VendeeGlobe) 19 janvier 2017