Ça frétille dans les eaux franciliennes. On dénombre aujourd’hui 41 espèces de poissons dans la Seine et ses affluents, comme la Marne, l’Oise et l’Essonne.
C’est dix fois plus que dans les années 1970 selon Natureparif, qui leur consacre jeudi soir une conférence publique au siège de la Société nationale d’horticulture (7e). L’augmentation s’explique par une nette amélioration de la qualité de l’eau mais aussi par l’activité humaine.
Nagent ainsi aux côtés du goujon, l’espèce la plus répandue en Ile-de-France, des silures, des poissons-chats ou encore des sandres, tous réintroduits bien que parfois rivaux des prédateurs originels comme le brochet.
Les poissons migrateurs, qui avaient déserté la région au milieu du XXe siècle, font un retour timide depuis environ cinq ans.
C’est le cas de l’anguille, qui se reproduit en mer mais grandit en eau douce, notamment dans le grand réservoir d’eau situé sous l’opéra Garnier (9e), ou encore du saumon – en septembre dernier, un spécimen de 4 kilos avait été pêché sous le pont de Puteaux (92).
Et sur DirectMatin.fr :
Verbalisé pour avoir laisser sa canne à pêche sans surveillance