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Les offres de reprise de Florange examinées en CE

Des ouvriers de l'usine d'ArcelorMittal le 27 septembre 2012 à Florange [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives] Des ouvriers de l'usine d'ArcelorMittal le 27 septembre 2012 à Florange [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives]

Un comité central d'entreprise extraordinaire d'ArcelorMittal s'est ouvert lundi matin à Paris, au cours duquel la direction pourrait donner des détails sur les repreneurs des hauts fourneaux de Florange (Moselle), même si les syndicalistes sont très sceptiques sur cette éventualité.

A quinze jours de la clôture du dépôt des offres de reprise, le CCE porte sur "le projet d'adaptation de la marche des installations d'ArcelorMittal Lorraine Atlantique à la situation économique et industrielle en 2013 et ses conséquences sociales", selon l'ordre du jour.

Lors du dernier CCE extraordinaire, il y a deux semaines, les syndicats avaient été informés que seule une poignée de repreneurs restait en lice, sur la centaine de candidats ayant contacté le n°1 mondial de l'acier, selon des sources syndicales.

"On attend que quelqu'un se manifeste, qu'on nous donne une information positive, pour l'instant rien n'a filtré. On attend qu'un des quatre repreneurs se soit engagé plus en avant. On commence à s'inquiéter", a déclaré à l'AFP Jean-Marc Wécrin, délégué syndical CFDT.

Il y a quelques jours des élus locaux ont annoncé leur intention de demander un délai supplémentaire pour trouver un repreneur à ces deux hauts fourneaux menacés, pour attendre une décision de la Commission européenne sur le financement d'un projet de captage/stockage de CO2 Ulcos, considéré comme très important pour la viabilité du site.

Vue de l'usine ArcelorMittal de FDlmorange [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives]
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Vue de l'usine ArcelorMittal de FDlmorange
 

La CFDT comme d'autres syndicats soutient le projet de captage de CO2 Ulcos. "S'il y a un repreneur pour la phase liquide, il faudrait qu'il fasse le projet Ulcos, dont le budget est presque bouclé. C'est là-dessus qu'on va essayer de jouer, en faisant valoir que la Commission européenne doit se prononcer mi-décembre", a ajouté M. Wécrin.

D'autres élus du CCE avaient également l'air sceptiques, disant ne connaître aucun nom de repreneur, a constaté sur place une journaliste de l'AFP.

"Des noms circulent, comme celui de Tata, mais nous, nous ne savons rien", commente l'un de ces syndicalistes, selon lequel la direction a même démenti lors du dernier CCE que le russe Severstal était sur les rangs.

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