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Le coût des catastrophes naturelles a triplé en 30 ans

Le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim visite le 10 octobre 2012 une école d'Arahama dans la région de Sendai ravagée par un séisme et un tsunami en 2011 [Kazuhiro Nogi / AFP] Le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim visite le 10 octobre 2012 une école d'Arahama dans la région de Sendai ravagée par un séisme et un tsunami en 2011 [Kazuhiro Nogi / AFP]

Le coût économique des catastrophes naturelles à plus que triplé au cours des trente dernières années pour atteindre 3.500 milliards de dollars, ont évalué mercredi la Banque mondiale et le gouvernement du Japon qui ont appelé les Etats à agir.

"Nous avons besoin d'une culture de prévention", a déclaré le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, cité dans un communiqué commun avec le gouvernement japonais.

Il a souligné que si "aucun pays ne peut s'isoler du risque de catastrophe naturelle, tous peuvent réduire leur vulnérabilité".

"La prévention peut s'avérer beaucoup moins coûteuse que la réponse apportée à une catastrophe naturelle", a-t-il ajouté, en marge de l'assemblée annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, qui se tient cette semaine à Tokyo.

Au cours des dix dernières années, la Banque mondiale a financé près de 18 milliards de dollars d'activités liées à des catastrophes naturelles, qui ont permis de protéger des vies dans quelque 92 pays.

Tous les gouvernements ont ainsi intérêt à intégrer la gestion du risque dans leur planification nationale et leurs programmes d'investissements, ont expliqué les auteurs de ce communiqué commun.

A l'occasion des réunions financières de Tokyo, le gouvernement japonais et la Banque mondiale ont lancé le "Dialogue de Sendai" qui ambitionne de mettre en commun les enseignements tirés lors des différentes catastrophes naturelles.

Sendai, au nord-est du Japon, est au coeur de la région touchée par le grand tremblement de terre et le tsunami qui ont ravagé cette partie de l'archipel en mars 2011, faisant plus de 18.500 morts et disparus.

"J'espère que les leçons qui découlent de la longue expérience du Japon en matière de gestion des catastrophes naturelles, ainsi que le processus de reconstruction du grand tremblement de terre seront largement partagés", a estimé le ministre japonais des Finances, Koriki Jojima.

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