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Klaus Regling : "La crise peut être réglée dans un à deux ans"

Klaus Regling, chief executive of the European Financial Stability Facility (EFSF), gestures at a press conference in Beijing on October 28, 2011 Regling is in China after European leaders reached a last-ditch deal to tackle the crisis, which they hope will boost market confidence in struggling eurozone economies. AFP PHOTO / Peter PARKS[AFP] Klaus Regling, chief executive of the European Financial Stability Facility (EFSF), gestures at a press conference in Beijing on October 28, 2011 Regling is in China after European leaders reached a last-ditch deal to tackle the crisis, which they hope will boost market confidence in struggling eurozone economies. AFP PHOTO / Peter PARKS[AFP]

Le patron du Fonds européen de stabilité financière (FESF), l'Allemand Klaus Regling, s'est dit convaincu que la crise de la zone euro pouvait être réglée d'ici à "un ou deux ans" , si les pays concernés tiennent leurs engagements budgétaires, dans une interview à paraître lundi dans l'hebdomadaire Der Spiegel.

"Si tous les pays de la zone monétaire respectent strictement leurs engagements de consolidation budgétaires et continuent à améliorer leur compétitivité, alors la crise peut être réglée dans un ou deux ans", a-t-il estimé.

M. Regling a assuré que le FESF qu'il dirige avait bien rempli sa mission de fonds de secours durant la crise, qui en est à sa troisième année. "Si nous n'avions pas été là, le Portugal et l'Irlande ne feraient plus partie de la zone euro", a-t-il affirmé.

Le FESF, qui a une capacité maximale de prêt de 440 milliards d'euros, doit être remplacé par un fonds permanent, le Mécanisme européen de stabilité (MES), doté de 500 milliards d'euros.

Le MES aurait dû entrer en vigueur le 1er juillet, mais il a été retardé par une procédure de vérification de sa légalité au regard du droit allemand devant la Cour constitutionnelle en Allemagne.

M. Regling, appelé à diriger le MES, a reconnu que l'avenir de ce mécanisme dépendait du verdict de la Cour de Karlsruhe attendu le 12 septembre. "Sans l'Allemagne, le MES n'a pas grand sens", a-t-il noté.

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