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La Finlande craint que la zone euro épuise ses ressources

La Finlande craint que la zone euro épuise trop rapidement ses ressources en se mettant à racheter de la dette sur les marchés, a déclaré mercredi à l'AFP le Premier ministre Jyrki Katainen à l'occasion d'une visite à Helsinki de son homologue italien Mario Monti.[Lehtikuva] La Finlande craint que la zone euro épuise trop rapidement ses ressources en se mettant à racheter de la dette sur les marchés, a déclaré mercredi à l'AFP le Premier ministre Jyrki Katainen à l'occasion d'une visite à Helsinki de son homologue italien Mario Monti.[Lehtikuva]

La Finlande craint que la zone euro épuise trop rapidement ses ressources en se mettant à racheter de la dette sur les marchés, a déclaré mercredi à l'AFP le Premier ministre Jyrki Katainen à l'occasion d'une visite à Helsinki de son homologue italien Mario Monti.

"Nous ne pensons pas que ce soit la façon la plus efficace d'utiliser l'argent", a affirmé M. Katainen.

"Nous craignons que le FESF [Fonds européen de stabilité financière] ou le MES [Mécanisme européen de stabilité] tombent à court d'argent trop vite si nous commençons à intervenir sur le marché secondaire", a-t-il ajouté.

La Finlande a déjà exprimé publiquement ses doutes sur l'opportunité pour ces deux fonds de secours communs de la zone euro de mener ces interventions pour relâcher la pression sur les pays disciplinés en matière budgétaire, mais devant emprunter à un coût élevé. L'Italie serait la première concernée.

Ce scepticisme finlandais n'avait pas empêché les Européens de s'engager, à l'issue d'un sommet fin juin à Bruxelles, à faire un usage plus "souple" des fonds de secours afin de stabiliser les marchés de la dette.

"Nous avions été très critiques" avant ce sommet, a rappelé M. Katainen.

Mais le Premier ministre a dit vouloir considérer d'autres possibilités.

"Comme nous l'avons déjà dit, il nous faut examiner quel est le meilleur moyen, si c'est nécessaire, d'utiliser les fonds efficacement. Car elles pourraient être emmployées comme une sorte de ligne de crédit par précaution pour maintenir les pays sur le marché. Ces mécanismes ne sont pas faits pour n'être utilisés que quand un pays s'est effondré", a-t-il souligné.

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