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« L’Amour est dans le pré » : des centaines de vaches maltraitées retrouvées chez un ancien candidat

Un bovin «en grande souffrance» a dû être euthanasié. (Image d'illustration). [JEFF PACHOUD / AFP]

Éleveur de vaches allaitantes en Normandie, un ancien candidat de «L'amour est dans le pré», Laurent Levacher, est accusé de maltraitance envers ses animaux. Ses bêtes lui ont été retirées.

Candidat en 2020 de «L'amour est dans le pré», Laurent Levacher est accusé de maltraitance envers ses animaux. Selon les informations de Paris-Normandie, une vaste opération de retrait de bovins et de contrôle sanitaire a eu lieu chez l'éleveur, vendredi 10 mars, dans la commune de Vatteville-la-Rue (Seine-Maritime), sous la conduite de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et de la gendarmerie, avec l'appui de la fondation Brigitte Bardot. 

Dès le 7 mars dernier, des contrôles administratifs menés sur l'exploitation avec des services vétérinaires, «avaient révélé un grand nombre de manquements sérieux aux règles de la protection animale, susceptibles de constituer des infractions», explique la préfecture de Seine-Maritime dans un communiqué rapporté par Le Courrier Cauchois

Des cadavres de bovins retrouvés 

«Ces services ont constaté que les conditions de vie et de détention des bovins présents sur l'exploitation sont incompatibles avec les besoins physiologiques de leur espèce : défaut d'abreuvement et manque caractérisé d'alimentation de qualité, souligne le communiqué. Cette insuffisance d’apport en aliment a pour conséquence un phénomène de compétition entre les animaux qui présentaient pour certains des pathologies démontrant une absence de soins évidente». 

D'après Paris-Normandie, un bovin «en grande souffrance» a dû être euthanasié. De nombreux cadavres de bovins ont aussi été retrouvés sur l'exploitation. Depuis début 2020, Laurent Levacher, avait déjà reçu plusieurs mises en demeure concernant l'état sanitaire de son exploitation. 

«Les animaux de l'exploitation seront accueillis dans une ou plusieurs fermes faisant office de refuge où ils seront individuellement examinés, traités, testés contre les maladies avant d'être placés chez des éleveurs partenaires de la fondation Brigitte-Bardot», a par ailleurs indiqué la préfecture. 

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