Journées du Patrimoine : les joyaux disparus de Paris

Les fastes du palais du Trocadéro. Construit pour l’Exposition universelle de 1878, le Palais du Trocadéro (16e) s’étalait en pente douce de la colline de Chaillot à la Seine, jusqu’en 1935. Finalement démonté, il a été remplacé par le Palais de Chaillot, édifié pour l’Exposition internationale des arts et techniques de 1937. Sa rotonde centrale – qui abritait une salle de spectacle de 5 000 places – et ses deux tours de 80 mètres de haut ont été démantelées. [© Claude Boissy / Ed. Sutton]
Le château fantôme du parc Monceau. Cette forteresse se dressait encore au XIXe siècle entre les arbres du parc Monceau (8e). Malgré son apparence moyenâgeuse, le château de Monceau n'est en rien issu de l’époque féodale, mais date de 1778, sans jamais avoir été habité. Il était le fruit de l’imagination de l’architecte-paysagiste Carmontelle. Il fut détruit en 1852. [© Claude Boissy / Ed. Sutton]
Un palais tunisien au parc Montsouris. Au sein du parc Montsouris (14e), site Haussmannien du XIXe siècle, se nichait jusqu’à sa destruction par un incendie en 1991, le palais du Bardo. Reproduction à moindre échelle du palais du bey de Tunis (haut responsable ottoman), l’édifice représentait la Tunisie à l’Exposition universelle de 1867. [© Claude Boissy / Ed. Sutton]
Un écrin de verdure avant la pyramide du Louvre. Avant que la pyramide du Louvre ne pointe le bout de son verre, en 1989, la cour Napoléon du musée abritait deux petits squares. Ceux-ci habillaient autrefois la cour intérieure du palais des Tuileries. Ils avaient été imaginés au milieu du XIXe siècle par l’architecte Louis Visconti. La destruction du jardin de la cour Napoléon avait été décidée en 1981 par le président socialiste de l’époque, François Mitterrand. [© Claude Boissy / Ed. Sutton]
La galerie géante des machines au Champ-de-Mars. La Galerie des Machines, construite pour l’Exposition universelle de 1889, brassait les foules. Une prouesse architecturale avec sa nef de verre de 420 mètres de long par 115 mètres de large. Elle a dû tirer sa révérence avant son 20e anniversaire, afin de libérer la perspective du Champ-de-Mars. [© Claude Boissy / Ed. Sutton]
La splendeur révolue du château des Tuileries. Palais accolé au Louvre, voici le château des Tuileries tel qu'il était en de 1870. Au premier plan le pavillon construit par Jean Bullant vers 1570, avec à droite le rez-de-chaussée de l’aile intermédiaire par Philippe Delorme. Le site a été incendié en 1871, lors de la Commune. [© Claude Boissy / Ed. Sutton]
Vestige de l'impérialisme chinois avenue Foch. Le Pavillon chinois situé en bas de l'avenue Foch provient de l’Exposition universelle de 1878. Donné par le maréchal de Mac-Mahon à la ville de Pari, il a été remplacé par le pavillon Dauphine en 1913. Pour aller plus loin : le livre "Parcs squares et jardins parisiens", de Claude Boissy, éd. Sutton,[© Claude Boissy / Ed. Sutton. ]