Ces lieux témoins des ravages de la Grande Guerre

La nécropole nationale de la Targette, à Neuville Saint-Vaast dans le Pas-de-Calais, contient les sépultures de 11.413 soldats tombés au cours des deux batailles de l'Artois, en mai et octobre 1915. 3.212 d'entre eux n'ont jamais été identifié. L'organisation de la nécropole répond à une architecture commune aux 248 autres nécropoles officielles : un drapeau français autour duquel s'organise un alignement de tombes.[CC / Poudou99]

Là où les armées britanniques et françaises avaient échoué tout au long de la guerre, du 9 au 12 avril 1917, les soldats du corps canadien sont parvenus à reprendre aux allemands la crête de Vimy, un plateau situé entre Lens et Amiens. Au prix de 3 598 morts. Les deux pylônes, représentant le Canada et la France, culminent 40 mètres au-dessus de la base du monument.[CC / OliBac]

La nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette, à Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais), est la plus grande nécropole de France. Plus de 40.000 soldats y reposent. La plupart sont tombés lors de la bataille de la Somme et celle des Flandres entre autres. Entre octobre 1914 et octobre 1915, Allemands et Français se sont affrontés pour prendre ou défendre cette colline qui domine la plaine d'Arras, à 165 mètre d'altitude.[CC / OliBac]

Thiepval est un mémorial franco-britannique destiné à commémorer la bataille de la Somme en 1916. Il a été édifié à l'endroit exact de la ligne de front au début de la bataille. 600 soldats, dont la plupart sont inconnus y sont enterrés. 300 soldats du Commonwealth et 300 soldats français.[CC / isamiga76]

Ypres est un cimetière de soldats français en Belgique, un village situé sur la ligne de front. Soigné dans l'école du bourg, les soldats décédés ont été enterrés dans un jardin adjacent. Après la guerre, les dépouilles d'autres soldats de champs de bataille avoisinants y ont été réunies. Aujourd'hui 4.209 combattants y reposent, dont 762 inconnus.[CC / RD /VRS]

À Douaumont (Meuse), la nécropole nationale regroupe les corps de soldats tombés pendant la bataille de Verdun. 16 000 tombes de soldats français y sont regroupées et un ossuaire abritant quelques 130 000 corps y a été construit dans les années 20.[CC / Hotfield]

Le cimetière de Cerny-en-Laonnois est situé au bord de la D18, cette route plus connue sous le nom de Chemin des Dames. Cette nécropole 5.150 combattants français tombés lors des combats au Chemin des Dames en 1914/1918.[CC / tiseb]

Pour le maréchal Foch, Dormans, dans la Marne, était "le point synthétique des deux batailles de la Marne". C'est à ce titre que ce lieu fut choisi pour ériger le Mémorial de ces deux batailles. Il s'inscrit dans la ligne des monuments de masse catholique érigés aussitôt après la Grande Guerre pour rendre hommage aux soldats tombés au combat. Sous cette chapelle imposante de 52 mètres de haut, un ossuaire contient les ossements de 1.360 soldats, dont la quasi-totalité n'a jamais pu être identifiée[CC / jinterwas]

En 1932, une rotonde a été érigée sur la butte de Montsec, dans la Meuse, pour commémorer les offensives décisives menées par l'armée américaine sur le saillant de Saint-Mihiel en septembre et novembre 1918. Ce monument culmine à 377m de hauteur.[CC / tjeerd]