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«Wish : Asha et la bonne étoile» : on a vu le nouveau film d'animation de Disney, et voici ce qu'on en a pensé

Présenté en avant-première au Grand Rex, à Paris, «Wish : Asha et la bonne étoile» sort au cinéma ce mercredi. Un film d’animation qui célèbre les 100 ans de Disney.

Pour leur 100e anniversaire, les studios Disney ont fait le vœu d’un retour en fanfare des spectateurs en salle. Et pour ce faire, la firme américaine mise gros sur son 62e long-métrage, «Wish : Asha et la bonne étoile», qui est dévoilé au cinéma ce mercredi 29 novembre, avec une sortie parisienne anticipée au Grand Rex, la semaine dernière. 

Réalisé par Chris Buck («La reine des neiges») et Fawn Veerasunthorn («Raya et le dernier dragon»), ce film d’animation se veut un hommage aux dessins animés d’antan avec un château, une princesse, un méchant et le sempiternel «Il était une fois». On suit l’histoire d’Asha, une jeune fille de 17 ans pleine de vie qui habite Rosas, un royaume où les vœux peuvent littéralement se réaliser. Cette île fantastique est dirigée par le roi Magnifico qui, derrière son image de beau gosse, est un sorcier maléfique et tyrannique qui contrôle la vie des autochtones en exauçant ou non leurs souhaits. Les apparences seraient donc trompeuses.

Pour venir en aide à son grand-père bientôt centenaire et à l’ensemble de la communauté, Asha fait un vœu qui se matérialise, à sa grande surprise, par une étoile surnommée Star. Cette petite boule magique qui a le pouvoir de faire parler les animaux, «ouvre par la joie le champ des possibles», précise le producteur Peter del Vecho, ajoutant que «ce personnage ne vient pas pour résoudre les problèmes d’Asha mais pour l’inciter à penser différemment».

Un hommage qui manque d'originalité

Les fans apprécieront les nombreuses références à l’univers Disney, à commencer par cette étoile au tempérament facétieux qui rappelle le légendaire Mickey Mouse. On pense aussi à Gepetto qui s’adresse au ciel pour que son pantin de bois Pinocchio prenne vie et devienne un petit garçon, ou encore aux personnages de «Bambi», qui avaient comme le chevreau Valentino l’usage de la parole. Les clins d’œil à un siècle d’animation sont multiples et ponctuent ce récit de plus d’une heure et demie.

La firme aux grandes oreilles souhaite véhiculer un message d’espoir auprès du jeune public et lui donner l’envie d’aller au bout de ses rêves malgré les obstacles. Et on ne peut que la féliciter. Cependant, la magie n’opère pas à tous les niveaux. Trop classique, le scénario manque de profondeur et d’originalité, tout comme les chansons. Aucune ne se démarque réellement et ne vient détrôner l’inégalable «Libérée, délivrée».  

Quant à l’animation, elle peine à convaincre tant le résultat est inégal et trop souvent décevant. A trop vouloir mélanger les genres entre 2D et 3D, techniques classiques et modernes, on s'y perd et on regrette un graphisme privé de caractère. Mais on ne boude pas notre plaisir de regarder la version française avec les voix des chanteurs et comédiens Océane Demontis, Isabelle Adjani, Gérard Darmon et Lambert Wilson, lequel prend un malin plaisir à doubler le souverain Magnifico.

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