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#CancelNetflix : appels au boycott de la plate-forme après l’arrivée du film «Mignonnes»

Les réseaux sociaux accusent le film de promouvoir la pornographie infantile Les réseaux sociaux accusent le film de promouvoir la pornographie infantile[Alastair Pike / AFP]

Le film Mignonnes continue de faire polémique. Après la sortie du poster sur les réseaux sociaux qui avait choqué une partie des internautes, certains demandent le boycott pur et simple de la plate-forme à l'occasion de l'arrivée du long métrage.

Ainsi, certains utilisateurs de Twitter s'opposent à la sortie du film, qui, selon eux, sexualise des jeunes filles. Les réactions étaient si vives que le hashtag #CancelNetflix était numéro 1 des tendances sur le réseau social. Et le débat a pris une telle ampleur que des politiciens américains se sont notamment emparés de l'affaire. DeAnna Lorraine, ancienne candidate à la Chambre des représentants a par exemple tweeté que la «pornographie infantile est interdite en Amérique». 

Pour rappel, le film raconte l'histoire d'une enfant de 11 ans originaire d'une famille musulmane conservatrice qui se découvre une passion pour la danse sensuelle. Avec un groupe, elles font donc des chorégraphies que l'on peut retrouver sur des applications à la mode comme TikTok. L'objectif assumé de la réalisatrice, Maïmouna Doucouré, est justement de dénoncer la sexualisation des filles dès le plus jeune âge. 

Mais le message ne semble pas passer auprès des réseaux sociaux. Certaines scènes de danse, coupées de leur contexte, ont ainsi été partagée sur internet pour appuyer les demandes de boycott de Netflix (le film est en salle en France et disponible sur la plate-forme dans le reste du monde). Le géant américain est donc accusé de promouvoir la pédophilie. 

Face à la polémique, et aux menaces de mort reçues par la réalisatrice, Netflix avait fini par s'excuser de la publication d'une affiche où les jeunes actrices apparaissaient dans des mouvements de danse suggestifs. «Ce n'était ni bien, ni représentatif de ce film français récompensé au festival de Sundance», avaient-ils écrit.

Certaines voix, comme celle de Tessa Thompson, s'élèvent pour défendre le long métrage, mais peinent à se faire entendre au milieu des réactions négatives. 

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