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Kev Adams : "le début d'un nouveau rêve"

Kev Adams dans "Fiston" de Pascal Bourdiaux Kev Adams dans "Fiston" de Pascal Bourdiaux[SND]

Chouchou des adolescents, grâce à la série «Soda», l’humoriste et acteur Kev Adams est aujourd’hui à l’affiche de la comédie Fiston, un film de Pascal Bourdiaux, l’histoire d’un jeune homme incapable d’aborder la fille qu’il aime depuis toujours. A cette occasion, l’acteur donne la réplique à Franck Dubosc, auprès duquel il avoue avoir beaucoup appris.

 

Comment vous êtes-vous retrouvé à bord de "Fiston" ?

J’ai rencontré l’auteur qui m’a avoué que le rôle était un petit peu écrit pour moi. Ensuite, j’ai fait en sorte qu’il le devienne encore plus.

 

Quelle relation avez-vous nouée avec Franck Dubosc lors du tournage ?

Je suis fan de Franck depuis que je suis tout petit. On s’est tout de suite très bien entendu. On n’a pas fait semblant, ça s’est fait de manière naturelle. Je trouve qu’on ressent cette sincérité et cette vérité à l’écran. C’était un échange. Je l’ai observé et j’ai beaucoup appris.

 

Avez-vous beaucoup improvisé sur le plateau ?

Dans le film, il y a plein de moments et de dialogues qui n’étaient pas écrits à la base. Dès que Franck commençait à improviser, je rebondissais. C’était ça aussi l’avantage de travailler avec un comédien qui a l’habitude du spectacle et du cinéma. Pascal Bourdiaux (réalisateur du film, ndlr) nous encourageait à continuer aussi et à aller plus loin. Ca lui faisait plaisir. C’est aussi pour ça qu’il a rejoint le projet parce qu’il savait qu’on ferait ça.

 

Sur « Soda » ou dans vos seuls en scène, vous êtes votre propre maître, avez-vous apprécié, ici, être dirigé par Pascal Bourdiaux ?

Je travaille toujours avec quelqu’un en fait, que ce soit avec un metteur en scène pour les spectacles ou avec les différents réalisateurs de « Soda ». J’aime bien suivre les indications des metteurs en scène, surtout quand ils sont bons. Et Pascal est un très bon réalisateur. Il sait laisser faire. On était assez libres sur le tournage et c’est lui qui a su conserver au montage les propositions qui l’intéressaient pour son histoire.

 

Qui est Alex, le personnage que vous interprétez dans le film ? 

C’est un jeune homme qui est en train de rentrer dans l’âge adulte. Timide, renfermé sur lui-même, il est fou amoureux d’une fille et s’est réfugié dans son fantasme depuis des années. Un beau jour, il va aller chercher l’homme qui avait réussi à séduire la mère de cette jeune fille pour lui demander conseil. 

 

Ce film ne s’adresse pas à la même cible que celle de « Soda »… 

On ne fait pas des films pour s’adresser à des cibles. En tout cas, je ne fais pas ça pour ça. Je fais des films parce que je les trouve drôles, bien écrits, intéressants. Il ne faut pas hésiter à proposer des choses différentes à son public. Si on reste sur le même créneau, on finit par décevoir. Le public veut aussi du changement.

 

Quelles ont été les scènes les plus difficiles à jouer ? 

Les scènes à scooter ont été difficiles parce qu’il faisait très froid et que j’étais tout seul. Sinon c’était que du bonheur, que du plaisir.

 

Etre acteur est une de vos envies depuis longtemps ? 

Je rêve d’être acteur depuis que j’ai six ans. Je fais des castings depuis que j’en ai huit. Etre au cinéma maintenant, c’est vraiment l’aboutissement d’un rêve et le début d’un nouveau.

 

Quels sont les films qui vous ont marqué plus jeune ?

Ca allait des gros blockbusters américains comme « Gladiator » ou « Titanic » à des films français exceptionnels comme « Le Dîner de cons » ou « La Chèvre ». Je suis absolument fan de Francis Veber parce que c’est un maître de la comédie en France. J’aime beaucoup aussi les films de Dupontel.

 

Quels sont vos projets après « Fiston » ?

J’ai beaucoup de projets pour la télévision et le cinéma. Mais mon objectif premier est le succès de « Fiston ». C’est un film qui le mérite.

 

Vidéo : la bande-annonce de "Fiston" :

Alex ressemble à n’importe lequel de ses amis. A 20 ans,  il est motivé par une seule chose : séduire Sandra Valenti. Celle qui est considérée comme la plus belle fille d’Aix-en-Provence – et, aux yeux d’Alex, du monde – l’obsède depuis qu’il a 7 ans. Lui qui, en treize ans, n’a jamais réussi à l’aborder,  est désormais prêt à tout pour  la conquérir. Il échafaude pour cela un plan qu’il espère infaillible : entrer en contact avec Antoine Chamoine, ex-gloire locale, qui pourrait être son père, mais qui a la particularité d’avoir, il y a vingt ans, séduit la sublime Monica… la mère de Sandra. 

 

« Fiston », de Pascal Bourdiaux, avec Kev Adams et Franck Dubosc. En salles.

 

Franck Dubosc, en mode disco

 

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