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Indila : "la musique n’a pas de frontières"

La chanteuse Indila[Capitol Universal]

Habituée aux collaborations notamment avec Youssoupha et le titre Dreamin en 2012, la chanteuse Indila présente son premier album solo, Mini world.

 

Un savant mélange d’influences, de la pop de Michael Jackson à Jacques Brel, sans oublier des références hip-hop et world. Malgré sa grande expérience, elle reste éblouie par tant de succès, avant même la sortie du disque. 

 

Votre chanson « Dernière danse » a été visionnée des millions de fois sur Youtube avant même la sortie de votre premier album. Commente expliquez-vous un tel engouement ?

J’ai toujours espéré que mes titres soient connus du grand public mais je n’espérais même pas le millième de tout cela. C’est étonnant. D’autant plus que je fais partie de ceux qui ont tendance à voir les choses au rabais. Je veux naître avec cet album et grandir avec mon public.

 

Pourquoi l’avoir intitulé « Mini World » ?

Ce monde dans lequel on vit tous est immense. Pourtant, quand nous rencontrons des problèmes dans nos vies respectives, nous avons tendance à le rendre tout petit. Nous avons tous une vision différente de voir le monde dans lequel nous vivons tous.

 

Envisagez-vous de monter sur scène prochainement ?

J’adorerais partir à la rencontre de mes fans. La scène me fait peur  car c’est un domaine inconnu. J’appréhende donc un peu. Néanmoins, j’ai hâte de me produire sur scène, de me sentir pleinement vivante et de lire la joie de mes fans dans leurs yeux. Ce serait une consécration.

 

D’où vous vient votre amour pour la musique ?

Je n’ai pas eu un déclic particulier. J’ai grandi avec la musique, qui a toujours été présente dans ma vie. J’ai donné mon premier concert en maternelle. Ma grand-mère était sage-femme. Mais, en parallèle, elle se produisait dans les mariages.

 

Avez-vous suivi des cours de chant ?

Non, je suis complètement autodidacte.

 

En quoi le rap vous attire ?

Je pars du principe que la musique n’a pas de frontières. Je peux aimer tous les genres musicaux, du rap au jazz en passant par le metal. J’aime tout, tant que la mélodie me plaît. Le milieu urbain est une scène assez prolifique, où on aime prendre des risques. Il y a souvent des featurings dans ce domaine. Les artistes n’hésitent pas à se mélanger. En travaillant avec des rappeurs, j’ai pu exprimer une de mes palettes artistiques.

 

Vous ne vous fixez donc aucune limite…

Selon moi, la musique est universelle. Comme je le dis dans mes chansons, je suis une enfant du monde. Nous le sommes tous, peu importe nos origines. Je mourrai avec cette idée.

 

Vous êtes très discrète sur votre vie privée. Comment le rester alors que de nombreux artistes n’hésitent pas à se dévoiler sur les réseaux sociaux ?

Ce n’est pas évident car il y a des réflexes communs. Cela fait partie des mœurs que de tout savoir sur un artiste. Ce qui compte c’est l’œuvre de l’artiste, sa musique. Pas ses histoires personnelles.

 

Mini World, Indila (Capitol Records).  Sortie le 24 février.

 

Qui est Indila, l’interprète de Dernière danse ?

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