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Steven Spielberg, un président du jury grand public

Steven Spielberg. Steven Spielberg.[ALBERTO E. RODRIGUEZ / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Nés tous deux en 1946, ils ont chacun à leur manière marqué l’histoire du cinéma. A 66 ans, le réalisateur Steven Spielberg va, pour la première fois, présider la 66e édition du Festival de Cannes.

Une présence sur la Croisette devenue inespérée pour le président du festival, Gilles Jacob, dont les demandes avaient été jusqu’alors rejetées à cause de l’emploi du temps surchargé du troisième Américain à présider le jury en quatre ans, après Tim Burton et Robert De Niro, et qui succédera à Nanni Moretti.

Celui qui a quasiment inventé le blockbuster avec Les dents de la mer (1976) et touché à tous les genres du cinéma, du drame historique (La liste de Schindler) au film d’action (Jurassic Park), jettera un regard «démocratique» sur les dix-neuf films qu’il visionnera en douze jours.

Il devra faire valoir cette touche grand public vis-à-vis des autres membres du jury, venant d’horizons très divers, comme l’Indienne Vidya Balan, le Japonais Naomi Kawase, l’Ecossaise Lynne Ramsay, le Français Daniel Auteuil, ou encore l’Autrichien polyglotte Christoph Waltz.

«Laissez-moi un peu de temps : je n’ai pas été dans un jury depuis le festival d’Avoriaz en 1976», a déjà prévenu Spielberg à tous ceux qui s’essayent aux pronostics. Une chose est sûre : depuis l’annonce du choix de Spielberg à la présidence, jamais les demandes d’accréditations professionnelles n’ont été aussi nombreuses.

 

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